<107> sieur de Berregard,1 partira d'ici la semaine qui vient, pour se rendre par la Silésie et en passant par Breslau à Varsovie, lui ayant accordé de la meilleure grâce le passe-port qu'il m'a demandé pour ce voyage.

Federic.

Nach dem Concept.


8398. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Dresde, 4 décembre 1756.

J'ai reçu à la fois les rapports que vous m'avez faits depuis le 15 jusqu'au 19 du novembre dernier. Je vous adresse ci-clos la réponse2 à la lettre de ma sœur que vous aviez jointe à une de vos relations, pour que vous ayez soin de la lui faire parvenir à ses mains propres. Du reste, vous lui direz de ma part que, malgré toute l'envie que j'aurais de l'aider à lui faire trouver dans mes pays cette quantité de seigle qu'elle désire pour approvisionner la Suède, il y avait cependant l'impossibilité qui s'y opposait, vu la mauvaise récolte qu'il y avait eu dans toutes mes provinces indistinctement et même dans les voisines de la Pologne, tout comme presque dans toute la Pologne, de sorte que je me voyais obligé, pour avoir les quantités suffisantes pour en approvisionner mon armée, d'en faire acheter à grands frais d'une part à Danzig et de l'autre part en Écosse et en Irlande.

Au reste, je ne saurais m'empêcher de vous dire que je serais bien aise si dorénavant vous ne me faisiez plus des relations aussi volumineuses sur ce qui regarde les petits détails des affaires intérieures de la Suède et leurs brouilleries, qui ne m'intéressent pas beaucoup, et au sujet desquelles il suffira si vous en informez mes ministres; mais, quant aux nouvelles de Russie, j'aimerai toujours que vous vous étendiez au possible dans les rapports que vous m'adresserez immédiatement, pour m'en informer exactement.

Federic.

Nach dem Concept.


8399. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

Die Königin von Schweden schreibt, [November 1756]:3 „La situation critique de nos affaires ne m'empêche pas de partager avec une joie inexprimable les succès rapides de vos armes. Je voudrais les voir bientôt couronnés par une paix solide et avantageuse, malgré les vœux contraires que l'on forme ici, et les obstacles qu'on voudrait y opposer. Vous ne devez rien vous attendre de plus favorable d'un sénat de Suède qui n'a d'autre désir que de vous voir abaissé, et qui ne cesse de suivre ses anciens principes, comme les plus propres à soutenir ses usurpations. Sans vous expliquer sur les moyens, vous m'avez fait naître quelque espérance de voir changer les choses;4 si je puis y contribuer de façon ou d'autre, ne doutez“



1 Vergl. S. 70.

2 Kr. 8399.

3 Das Schreiben ist undatirt. Es wurde am 16. November von Solms dem Könige zugesandt.

4 Vergl. Bd. XIII, Nr. 8259.