<127> poste de Zittau,1 et les arrangements que j'ai pris d'ailleurs, si le maréchal Browne veut exécuter un projet qu'on lui attribue de vouloir couper Zittau pour l'assiéger après à ses derrières, pour alarmer nos quartiers d'hiver, mais dont j'espère encore qu'il restera sans effet ou sans succès.

Federic.

Nach dem Concept.


8423. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Herzog Karl von Braunschweig benachrichtigt den König, Braunschweig 6. December, dass er mehrere junge Edelleute für den Dienst im preussischen Heere gewonnen habe.2

Ueber eine beabsichtigte Vermittelung des Reiches in dem Streite zwischen Preussen und Oesterreich schreibt der Herzog: „Je conçois très clairement l'inutilité et le peu de poids [d'une telle démarche]; la seule considération qui m'y arrête et qui m'engage d'en parler à Votre Majesté, est celle-ci. L'Empereur n'approuverait sûrement point cette proposition et l'Impératrice-Reine la rejetterait haut à la main; une déclaration plus favorable de Votre Majesté pourrait faire tomber tout le blâme du Corps Germanique et des puissances étrangères sur Ses ennemis, dont les États catholiques même pourraient être frappés.“

Der Herzog sendet des Weiteren Nachrichten über die Pläne Frankreichs für das kommende Kriegsjahr. 3

Dresde, 11 décembre 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre du 6 que Votre Altesse a pris la peine de me faire, m'a sensiblement touché par toutes les marques qu'Elle m'y donne de Son amitié constante et sincère et de Ses sentiments sur tout ce qui peut me regarder, aussi Votre Altesse restera persuadée que le souvenir et la reconnaissance que je Lui en garderai, seront à jamais.

Il dépendra de Son bon plaisir de m'envoyer ces jeunes gentilshommes qu'Elle a eu la bonté d'engager à mon service.

Il faut convenir que la perspective présente de l'année qui vient, ne nous la représente que comme très critique, et que moi surtout serai obligé de me bien roidir contre la fortune et contre les efforts et trames que mes ennemis feront. Avoir contre soi 48,000 Français qui augmenteront de plus le nombre de 110,000 Autrichiens en Bohême, outre 30,000 Russes, si tant est qu'ils passent encore en Moravie, qui feront ainsi le total de 180,0004 hommes, rester sans assistance, de quelque façon qu'elle puisse être, de ses amis et alliés, voilà une chose très difficile de soutenir seul, à moins qu'il n'arrive des évènements non espérés, sur lesquels on ne sait compter présentement.

Cependant, je ferai de ma part tout ce qu'il y aura humainement possible pour soutenir ma cause et celle de la liberté de l'Allemagne, et pourvu que mes alliés s'éveillent encore, pour faire en même temps



1 Vergl. S. 116.

2 Vergl. S. 75.

3 Wiedergegeben in dem Schreiben an Mitchell vom 12. December (Nr. 8428).

4 Sic.