<132> vous verrez au moins que les nouvelles que je vous ai déjà communiquées par rapport au projet d'opération des Français avec la cour de Vienne,1 se confirment aussi d'autre part et que d'autres jugent de la même façon que moi sur l'importance du poste de la rivière de la Lippe2 pour couvrir également les provinces de Westphalie, l'Hanovre et la Hesse, ainsi que cela mérite bien de l'attention. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Sachant3 que les Autrichiens fortifient à toute force Ostende, je suis tenté de croire qu'ils cèderont ce port et la forteresse de Nieuport, au moins pour quelque temps, à la France, pour qu'elle soit en état d'inquiéter d'autant mieux l'Angleterre. Les bruits que le Prétendant pourrait reparaître, s'accordent avec cette supposition.

Le4 30 novembre le ministre de France a tenu auprès du Grand-Pensionnaire de la République les propos suivants.5 Le Roi, son maître, dit-il, pour soutenir la liberté de l'Allemagne, est resolu non seulement de faire marcher en Allemagne les 24,000 hommes demandés par l'Impératrice-Reine en vertu du traité de Versailles,6 et d'employer au même but un corps de 24,000 auxiliaires que quelques princes de l'Empire lui doivent fournir en conséquence des traités de subsides, mais de rassembler encore une armée au Bas-Rhin. Selon des lettres de bonne main, il est très probable que cette armée se mettra encore cet hiver en mouvement, et que de la Lorraine elle dirigera sa marche, en côtoyant des deux côtés le Rhin, par le Juliers et Berg sur les provinces de Sa Majesté le roi de Prusse près du Rhin et en Westphalie, pour être à même d'entreprendre au printemps le siège de Wésel7 et de prévenir le dessein des troupes prussiennes et hanovriennes de s'emparer du poste qu'elles pourraient prendre auprès de la rivière de la Lippe. 11 reste encore indécis si le corps autrichien des Pavs-Bas sera de cette partie, ou s'il ira en Bohême.

Das Schreiben an Mitchell und die Beilagen nach den Ausfertigungen im British Museum zu London.


8429. UNTERREDUNGEN DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.

Dresden, 12. December 1756.

Mitchell berichtet an Holdernesse, Dresden 13. December (most secret): „In the conversation I had yesterday with the King of Prussia,



1 Vergl. Nr. 8415.

2 Vergl. S. 65.

3 Das Folgende aus dem Schreiben des Herzogs von Braunschweig, d. d. Braunschweig 6. December. Vergl. S. 127.

4 Das Folgende aus einem Postscript zu dem erwähnten Schreiben des Herzogs von Braunschweig.

5 Vergl. S. 112.

6 Vergl. S. 71. 119.

7 Vergl. S. 60.