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selbe die Ankunft von Champeaux in Braunschweig; in einem zweiten, aus der Nacht vom 24. zum 25. December, unterrichtet der Herzog seinen Bruder von den Propositionen Champeaux'.1 Diese Mittheilungen schliessen mit den Worten: „Mon Dieu, que les Anglais et Hanovriens sont lents! Si nous avions à présent 50,000 hommes, nous nous moquerions bien de tout cela. Il est très certain que le roi de France est des plus fâchés contre le Roi votre maître. Par des lettres que j'ai vues de la Suède, elle entrera aussi dans les vues françaises, et je crains qu'on ne tâche d'attaquer et d'inquiéter le Roi votre maître de tous les côtés. Dieu nous assiste!“

extraits des lettres de Monsieur le Duc régnant votre frère qui vous sont arrivées,2 qui m'ont été d'autant plus intéressantes que j'y reconnais toujours les sentiments d'une amitié véritable à mon égard. Je suis avec les sentiments que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très affectionné cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin.


8485. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A HANOVRE.

Schmettau meldet, Hannover 24. December:3 „Sire. Par mon très humble rapport et la réponse du ministère d'ici Votre Majesté trouvera qu'avec le ministère d'ici il n'y a aucune résolution positive à obtenir. Ils ont envoyé un courrier et même deux à Londres , pendant que j'y suis. Sur l'article de la marche et position de leur armée, de leurs magasins et ce qui en dépend, ils sont remplis de crainte et de défiance; comme cela est naturel à des gens sans expérience; il n'y a pas un seul qui y comprenne quelque chose, et leurs généraux n'osent parler et dépendent absolument du ministère. Il leur faut à temps on chef qui ait de l'autorité, sans quoi tout ira très mal.“

Dresde, 29 décembre 1756.

La lettre que vous m'avez faite du 25 de ce mois, m'a été bien rendue, et il m'a été fait également un rapport fidèle de tout l'autre détail que vous avez bien voulu marquer ici touchant la commission dont je vous ai chargé pour le ministère à Hanovre. Il faut voir à présent comment on se décidera à Londres sur les rapports que le susdit ministère y a faits, mais quant à vous, mon intention [est] qu'après lui avoir tout dit conformément à vos instructions et les [avoir] endoctrinés sur [les] arrangements qu'il faut prendre à la défense des États d'Hanovre et de ceux de leurs amis, vous viendrez de retour ici, après vous être congédié là fort poliment.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 173.

2 Der König hatte eigenhändig in dorso der eingereichten Papiere bemerkt: „Michell communicat[ion]. Remercier le prince Ferdinand.“

3 Schmettau übersendet gleichzeitig an Eichel einen eingehenden Bericht über die Antwort des hannoverschen Ministeriums auf die seinerseits gemachten Vorschläge (vergl. Nr. 8446) und über die Conferenz, welche er am 24. December mit den hannoverschen Ministern gehabt.