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cet évènement malheureux ne donnerait pas quelque répit relativement à l'invasion aux pays-là, si jamais l'intention des Français avait été de l'entreprendre.

Für die Antwort ertheilte Weisungen. Nach den Notizen des Cabinetssecretärs in margine des Berichts.


8534. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Dresde, 18 janvier 1757.

J'ai bien reçu en son temps vos deux rapports du 8 et du 11 de ce mois. Je vous sais tout le gré de l'empressement que vous m'avez marqué en me mandant la nouvelle de l'élévation de l'abbé de Bernis au poste de ministre d'État et de ce qui vous est revenu des arrangements pris entre les cours de Versailles et de Vienne;1 mais il faudra voir présentement, après le malheureux et tragique accident survenu au roi de France,2 si les affaires n'en prendront pas par hasard une autre face auprès du ministère de France, ou si au moins la marche des troupes françaises n'en sera point arrêtée de quelques semaines, étant fort à croire que ledit ministère ne voudra rien prendre sur lui làdessus, pendant l'état critique de son roi.

En attendant, l'augmentation des troupes terrestres de la République3 est toujours l'article qui nous importe le plus, et je me flatte qu'au cas que les régents de la République puissent seulement gagner du temps et que la France ne les étourdisse pas par une opération trop prochaine, il y aura encore moyen de les faire revenir à eux-mêmes. Au reste, n'omettez pas de m'écrire tout ce qui vous parviendra de nouvelles de France.

J'ai donné mes ordres au trésorier privé Fredersdorf de payer incessamment aux banquiers Raymond et Smeth les sommes qu'ils ont avancées pour l'engagement de la troupe d'opéra dont il est question dans le premier de vos rapports susaccusés.

Federic.

Nach dem Concept.


8535. AN DEN GENERALFELD-MARSCHALL VON LEHWALDT IN KÖNIGSBERG.

Dresden, 18. Januar 1757.

Ich danke Euch sehr vor die Mir in Eurem Schreiben vom 11. dieses gegebene Nachrichten. Wenn Ich diese und diejenigen, welche



1 Hellen berichtet, Haag 8. Januar, zwischen dem Wiener und dem Versailler Hofe sei die Vereinbarung getroffen worden, dass Frankreich bis zum 1. Mai statt des Hülfscorps von 24,000 Mann (vergl. S. 39) eine Geldentschädigung von monatlich 750,000 Livres gewähren solle, doch sei man in Versailles gesonnen, die Truppen schon vor dem 1. Mai aufbrechen zu lassen, ohne von den festgesetzten Zahlungen etwas abzurechnen.

2 Vergl. Nr. 8353.

3 Vergl. S. 178.