<211> geschehen. Ich warte auf Briefe von Schwerin, wie er sich befindet, um meine Reise darnach zu bestimmen.1 Adieu.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8537. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGUE.

[Dresde,] 18 janvier [1757].

Ma très chère Sœur. Je vous rends très humble grâce de tous les avertissements que vous avez la bonté de me donner.2

Comme cette lettre-ci vous parviendra en toute sûreté,3 je peux vous l'écrire avec plus de franchise. Voyez, ma chère Sœur, je travaille actuellement à l'augmentation de l'armée;4 le 15 de février, elle sera forte de 210,000 hommes. Si je remue à présent, il me sera impossible de finir cette tâche; c'est pourquoi je me tiens tranquille dans mes quartiers d'hiver, pour paraître ce printemps avec plus de force. Je ne m'embarrasse guère de ce corps autrichien venu de Flandre, et j'attends tranquillement que les Autrichiens entrent ou en Silésie ou en Saxe pour frapper les grands coups. Je vous supplie, ne dites pas le mot de tout ceci, sans quoi mes desseins sont perdus.

L'évènement de Versailles, quoique j'abhorre l'action, me sera favorable, ne fut-ce que pour différer la marche des Français.5 Peutêtre cela ira-t-il plus loin.

Je vous prie de faire mes compliments à Folard6 et de l'entretenir dans ses bonnes dispositions, quoique jusqu'à présent il ne me convienne pas de m'en servir; peut-être que, pendant le cours de cette guerre, les évènements feront naître l'occasion où l'on pourra s'en servir.

Je vous demande pardon, si je vous écris des lettres si ridicules; je suis très occupé et par tant d'objets importants que je n'ai quelquefois pas le moment à moi. Je vous embrasse de tout mon cœur, vous priant de me croire avec la plus parfaite tendresse, ma très chère Sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 202.

2 Die Markgräfin hatte in dem Schreiben vom 7. Januar Mittheilungen gemacht über den schlechten Zustand der aus den Niederlanden kommenden österreichischen Truppen (vergl. S. 73), sie seien in grosser Sorge, in Franken von einem preussischen Corps überrascht zu werden. Ueber die Verhandlungen des Grafen Estrées in Wien meldet die Markgräfin, die Oesterreicher wollten im kommenden Frühjahr mit ganzer Macht Uber Schlesien herfallen, Estrées widersetze sich dem und beantrage zunächst, Sachsen von den preussischen Truppen zu befreien.

3 Das Schreiben wurde durch einen preussischen Kurier überbracht.

4 Vergl. S. 153. 194.

5 Vergl. S. 210.

6 Die Markgräfin hatte, da Vatan gestorben (vergl. S. 185. 193) dem Könige vorgeschlagen, des französischen Vertreters Folard sich zu bedienen, falls eine Verhandlung mit dem Versailler Hofe anzuknüpfen sei.