<255> précoce, il est impossible qu'ils agissent avant le 12 ou 15 de mai, à cause des semailles. Leurs préparatifs de Prague ne sont pas aussi considérables qu'on le suppose. Nous avons fort bien eu jusqu'à 3,000 hommes qui travaillaient pour le service de l'artillerie. Cela paraît étonnant à ceux qui ne sont pas au fait de pareils préparatifs; mais, quand il faut préparer l'hiver tout ce que l'on doit consumer pendant l'été, il faut beaucoup d'ouvrage et de travail.

Les Français viendront joindre les Autrichiens1 auprès de Nuremberg, et de là ils partiront pour marcher tout droit vers le pays de Magdebourg; mais on traitera cette armée venant de Nuremberg comme ce que les Allemands appellent Nürenberger Waare.

Voilà, ma très chère Sœur, encore bien de guerre et de politique; mais j'en ai, malgré moi, la tête si pleine que Colin en revient toujours à ses moutons.

Mon frère de Prusse a pris la goutte, mais sans danger.2

Je vous embrasse, ma très chère Sœur, de tout mon cœur, vous priant de me croire avec la plus parfaite tendresse, ma très chère Sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8593. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON PIRCH AUF DEM KÖNIGSTEIN.

Dresden, 7. Februar 1757.

Ich ertheile Demselben auf sein Schreiben vom 4. dieses hierdurch in Antwort, wie Ich zwar wohl versichert bin und zu dem Herrn General das Vertrauen hege, dass er von denen auf der Festung befindlichen Personen keine zum verdächtigen Verschicken gebrauchen, noch sonsten die ihm bishero nachgelassene Beurlaubung derselben zu Meinem Nachtheil employiren werde; weilen aber solches von denen Leuten selbst ohne Vorwissen des Herrn Generals geschehen kann und die Klugheit erfordert, dagegen alle mögliche Praecautiones zu nehmen, so wird der Herr General Mir nicht verdenken können, wenn Ich in Zukunft keinen von der dortigen Garnison mehr durch die Quartiere Meiner Regimenter passiren lassen werde.3

Friderich.

Nach dem Concept.


8594. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Dresde, 8 février 1757.

C'est avec bien de la satisfaction que j'ai appris, par la lettre du 4 de ce mois que vous m'avez faite, votre heureux retour à Neisse, et



1 Die aus den Niederlanden kommenden österreichischen Truppen. Vergl. S. 33.

2 Vergl. Nr. 8581.

3 Vergl. Nr. 8562.