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8647. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IN BAUTZEN.

Dresden, 23. Februar 1757.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich geliebter Vetter. Da Mir der Generallieutenant von Lestwitz einen näheren und umständlichen Bericht wegen der letzteren bei Hirschfeld vorgefallenen Affaire erstattet hat,1 so lasse Ich Ew. Liebden solchen hierbei, und was derselbe sonsten deshalb meldet, zufertigen, auch welchergestalt Ich ihm darauf geantwortet habe, auf dass Ew. Liebden denen Umständen nach Dero Mesures darnach nehmen können. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Ich schicke eben Ölsnitz nach Bautzen; ich traue dem Frieden nicht, und es ist besser, dass man die Regimenter vorrücken lasset, als dass uns ein Affront geschiehet. Ölsnitz wird Ihnen alles sagen, was er hat im Schreibebuch aufschreiben müssen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


8648. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGUE.

[Dresde,] 23 [février 1757.]

Ma très chère Sœur. Je ne vous ai que trop d'obligation de votre obligeant souvenir et de la part que vous daignez prendre à ce qui me regarde. Je souhaite de tout mon cœur que cette amitié qui fait le lien le plus doux de la société, n'altère pas votre santé dans des moments où l'inquiétude est naturelle avant l'évènement.

Messieurs les pandours se sont avisés de nous rendre visite en Lusace,2 ils ont attaqué une redoute où il y avait 30 hommes du régiment de Henri, qu'ils ont prises à la vérité, mais ils y ont perdu le prince de Lœwenstein,3 un major, 30 officiers et 400 hommes. Voilà de ces petits faits qui ne décident de rien, mais que je vous mande d'avance, pour que leurs rodomontades ne vous étonnent pas.

J'ai tant d'affaires que je n'ai pas aujourd'hui le moment à moi, je vous en demande mille excuses, me renfermant à vous assurer de la tendresse inviolable avec laquelle je suis, ma très chère Sœur, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Les choses qui se passent en France, font horreur. Quelle honte pour un siècle éclairé et poli, comme le nôtre, que l'on y commette des assassinats,4 des empoisonnements5 et de pareilles exécrations!

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 D. d. Görlitz 20. Februar. Vergl. S. 304.

2 Vergl. S. 304.

3 Vergl. S. 308 und Anm. 2.

4 Vergl. S. 208.

5 Diese Bemerkung bezieht sich darauf, dass Damiens im Verhör gestand, seinen früheren Dienstherrn vergiftet zu haben.