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gewiss, dass er Euch eine Adresse gelassen haben werde, wohin Ihr ihm seine Briefe nachsenden sollet; nach welcher Ihr dann ihm Mein Schreiben durch die sicherste Wege und so wie er Euch deshalb instruiret hat, baldigst nachsenden sollet, auf dass es ihm richtig zu Händen komme. Welches alles Ihr dann als eine Mir höchst angelegentliche und sehr interessante [Sache] mit aller pflichtmässigen Ueberlegung und Circonspection bestens besorgen sollet.1

Sonsten werdet Ihr selbst erachten, dass ein Ankauf von Getreide zum Werth von 3,500 Louis eben keinen grossen Ausschlag gebe, nicht zu gedenken, dass die Arrangements deshalb in so kurzer Zeit, wie Ihr meldet, zu späte sein dörften. Alles übrige reservire Ich mit nächster Post zu beantworten.

Friderich.

Nach dem Concept.


8668. AU SIEUR DE MONTALLANT A FRANCFORT.

Dresde, 28 février 1757.

Je n'ai reçu qu'aujourd'hui les deux lettres que vous m'avez écrites du 17 de ce mois.2 Vos offres m'ont été très agréables, et quoique je ne vous connaisse pas, vous devez cependant être assuré de toute ma reconnaissance de l'attention que vous me marquez, et que je serai charmé de toutes les occasions qui s'offriront pour vous la faire éprouver. J'envoie cette lettre par un courrier à mon résident de Freytag à Francfort,3 avec ordre de vous la faire tenir en vos mains propres, supposé que vous vous y trouvez encore. Vous pourrez alors vous expliquer tout confidemment avec lui ou plutôt immédiatement avec moi, par une lettre que vous confierez au courrier porteur de la présente.

Mais, au cas que vous ne fussiez plus à Francfort et que mon résident de Freytag fût obligé de vous envoyer ma lettre par quelque voie sûre, à l'adresse que vous lui aurez indiquée, vous n'aurez qu'à vous adresser, pour me faire avoir votre réponse, à mon conseiller privé d'Osten à Hof, petite ville située dans le pays de Baireuth, à quelques lieues d'Eger, où l'on peut aller sous prétexte de quelque négoce ou emplette à faire, puisqu'on en fait dans ladite ville de Hof. Vous pourrez vous expliquer là envers le susdit conseiller privé d'Osten ou, ce que j'aimerais toujours mieux, ne faire que lui rendre une lettre pour moi, afin de vous expliquer à moi immédiatement. Soyez, je vous prie, persuadé de ma reconnaissance, et que vous n'obligerez jamais en moi un ingrat.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Nr. 8727.

2 Der „von Montallant“ sich nennende Schreiber jener Briefe wollte nach Prag gehen und verhiess, dem Könige genaue Nachrichten über alle Bewegungen der österreichischen Heere zu kommen zu lassen.

3 Vergl. Nr. 8667.