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8673. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON ZIETEN IN ZWICKAU.

Dresden, 1. März 1757.

Da Mir der Generalmajor von Manstein gemeldet hat, wie er vom Feinde erfahren, dass derselbe sich näher zusammenzuziehen anfange und besonders gegen Marienberg über verstärke, die feindliche Patrouillen auch in dasiger Gegend stärker als jemals gingen und also bei dem im Gebirge stark abnehmenden Schnee der Obristlieutenant Mayr zu Marienberg und die dort herumstehende Husaren wohl nicht lange mehr Ruhe haben dörften, mithin vorgeschlagen hat, dass sich gedachter Obristlieutenant Mayr nach Zschopau zurückziehen und alldort statt der 200 Mann Commandirte aus Chemnitz den Posten nehmen könne, indem er sodann allemal von Chemnitz und Oederan zu unterstützen und zu souteniren sei, so bin Ich davon sowohl, als auch dass die Husarenpostirungen mehr zurückgezogen werden, um nöthigenfalls durch die Infanterie und Dragoner souteniret werden zu können, ganz wohl zufrieden und will Euch überlassen, das weitere deshalb zu reguliren.

Friderich.

Nach dem Concept.


8674. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Dresde, 2 mars 1757.

Monsieur mon Frère et Cousin. Je vous remercie infiniment des soins et de la peine que vous avez bien voulu vous donner pour m'informer des nouvelles assez intéressantes, par la lettre que vous m'avez faite du 22 de février, et je suis charmé d'apprendre que Votre Altesse a été contente du zèle et de l'application avec laquelle le sieur Mitchell a agi pour finir heureusement la négociation dont il a été chargé,1 ce qui n'a guère pu manquer, après les facilités que vous y avez apportées. Je ne doute pas que les ministres d'Hanovre ne se laissent trouver à présent plus accommodants et plus faciles en tout, après que le parlement d'Angleterre2 vient de déclarer ouvertement de vouloir assister vigoureusement Sa Majesté Britannique à s'opposer aux desseins injustes et vindicatifs qui sont directement visés contre les États d'Hanovre et les miens, et soutenir avec zèle ce Prince à remplir ses engagements pris avec moi pour la sûreté de l'Empire contre l'irruption des armées étrangères et pour le soutien de la cause commune.

Quant à la marche d'une armée de France au Rhin, il ne faut plus douter qu'elle ne s'effectue, mais Votre Altesse peut être sûre, et l'évènement justifiera, je crois, ma conjecture, que cette marche ne commencera que vers la fin du mois d'avril ou vers la mi-mai, et que



1 Vergl. S. 294.

2 Nach dem Bericht Michell's, London 18. Februar Vergl. Nr. 8675.