<391>

Ihr thut indess sehr wohl, demohnerachtet alle Eure Praecautiones zu nehmen und von der Zeit zu profitiren, Eure dortige Arrangements mehr und mehr im Stande zu bringen, um alles in der gehörigen Ordre und Verfassung zu setzen, allermaassen, so lange wir nicht sichere Nachrichten von dem Évènement der russischen Kaiserin Tode haben, die Sachen noch immer sehr équivoque bleiben.

Friderich.

Nach dem Concept.


8750. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Dresde, 19 mars 1757.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 15 de ce mois, au sujet de laquelle je vous répondrai encore de ma main propre.1 En attendant, je vous prie d'avoir l'œil plus vers la Basse-Silésie que vers la Haute,2 vu que je crois toujours que la guerre passera plutôt à votre droite qu'autre part. Quant à la viande à fournir à vos régiments de hussards, je suis bien fâché de ne pas pouvoir me prêter à votre demande. Il est nécessaire qu'à l'égard de l'économie et des provisions tout soit d'une parfaite égalité entre les différents corps d'armée, et comme l'on ne fournit pas la viande aux régiments de hussards, ni ici ni en Prusse, il faut bien que cela reste sur le même pied avec ceux sous vos ordres. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

Nach der Ausfertigung.


8751. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Dresde, 20 mars 1757.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu votre lettre du 18 de ce mois, par laquelle j'ai vu avec la satisfaction la plus parfaite qu'il va de mieux en mieux avec votre santé,3 au sujet de laquelle je souhaite d'apprendre la bonne continuation.

Comme le temps de l'ouverture de la campagne approche, et que j'ai supposé à l'ennemi différents projets, selon lesquels il voudrait diriger ses opérations, et contre lesquels j'aurai mes mesures à prendre, j'ai bien voulu vous envoyer à la suite de cette lettre ce que j'ai fait mettre par écrit là-dessus, en vous priant d'y réfléchir mûrement et de me marquer bien sincèrement et tout naturellement votre façon de penser à ce sujet, et ce que vous en sentez. Il serait superflu de vous en recommander le secret, parceque vous en connaissez assez l'importance.



1 Statt dieser Antwort erfolgte Nr. 8751.

2 Vergl. S. 335.

3 Vergl. S. 371.