<396> arrangements ils prennent. Comme il y a d'ailleurs des bruits sur un corps de troupes de 20,000 hommes à peu près que la France ferait marcher de l'Alsace,1 muni d'un grand train d'artillerie, pour passer de Mayence en Franconie, en joignant en marche quelques troupes des princes de l'Empire à Schweinfurt,2 j'ose demander encore à Votre Altesse de faire en sorte que j'en sois également instruit avec exactitude.

Elle sera persuadée de ma reconnaissance la plus parfaite, pour m'avoir obligé sur un sujet aussi intéressant pour moi que celui-ci, étant au surplus avec ces sentiments qu'Elle me connaît, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.


8755. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 4. März, das englische Ministerium sei gesonnen, den König von Preussen mit aller Kraft zu unterstützen. „Il serait à souhaiter que [le ministère] d'Hanovre en fît de même; mais il s'en faut beaucoup que le baron de Münchhausen3 adopte de pareilles idées, toujours trop attaché à l'ancien système, et toujours rempli de fausses craintes et de timidité dans la poursuite du nouveau. Il ne sera guère possible de lui faire adopter l'idée que Votre Majesté avait eue, de faire séparer les ministres protestants de la Diète de Ratisbonne et les faire assembler ailleurs,4 pour empêcher qu'ils ne se laissassent entraîner au système des Autrichiens. Je l'ai tâté là-dessus inutilement, et quoique les ministres anglais sentent fort bien qu'une telle démarche serait fort utile à la cause commune, ils n'osent cependant pas se mettre en jeu contre le sentiment de ceux d'Hanovre, crainte que le Roi ne le trouve mauvais et ne leur reproche qu'ils n'entendent rien dans ces sortes de matières. Ainsi ce ne sera point ici où il y aura de la probabilité de réussir dans une pareille négociation, à moins que la régence d'Hanovre ne l'approuve. Par conséquent il est absolument nécessaire de la gagner, s'il importe à Votre Majesté que cette affaire ait lieu; c'est

Dresde, 21 mars 1757.

La dépêche que vous m'avez faite du 4 de mois, m'est heureusement parvenue. J'ai trouvé parfaitement bien pensé tout ce que milord Holdernesse vous a dit5 touchant le ministère d'Hanovre; mais à quel sujet vous lui ferez sentir que je n'avais, également que lui, nulle autorité sur les ministres d'Hanovre, et que tout ce que je saurais faire par rapport à ceux-ci, était de me servir de la voie de représentations, qui avec des gens craintifs comme ceux-ci, quand il s'agissait de les faire sortir de leur routine ordinaire, ne faisaient pas toujours l'impression désirée; que j'avais actuellement encore là mon lieutenant-général comte de Schmettau,6 qui les pressait autant qu'il saurait se faire de bonne manière, et que j'avais résolu d'y envoyer quelque autre ministre encore. Mais ce qui opérerait plus efficacement et plus de bien que tout



1 Vergl. S. 38S.

2 Vergl. S. 392.

3 Philipp Münchhausen in London.

4 Vergl. S. 25S. 259. 272. 329.

5 Michell nennt in seinem Bericht weder an dieser Stelle noch weiter unten bei der Flottenfrage den Namen des Grafen Holdernesse.

6 Vergl. S. 385.