<47> ruineuse pour les troupes, et dans le fond vous n'y gagnerez rien. Je crois que cela mérite que vous fassiez quelque réflexion.

Federic

Nach dem Concept. Eigenhändig.


8338. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Dresde, 16 novembre 1756.

J'ai reçu votre rapport du 9 de ce mois, et je vous recommande d'être attentif à savoir ce qui se passera ultérieurement aux Pays-Bas par rapport aux mouvements qu'on y fait faire aux troupes,1 à combien leur nombre se monte, et quelle devra être leur destination, et vous n'omettrez rien d'un autre côté de ce qui pourra servir à diriger les choses sur vos lieux conformément à mes intentions.

Federic.

Nach dem Concept.


8339. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A ERLANGUE.

[Dresde,] 17 [novembre 1756].

Ma très chère Sœur. Je rends grâces au Ciel de vous savoir au moins un peu plus tranquille que vous ne l'avez été; je vous supplie par vous-même de vouloir travailler davantage à vous débarrasser de toute inquiétude, surtout à ne pas ajouter foi aux nouvelles autrichiennes, qu'ils ne cesseront de répandre et de débiter contre nous. Je ne pense pas que Browne tente quelque chose cet hiver. Nous avons 6 grands mois jusqu'au mois de juin, c'est une paix dans les formes et tout autant que si nous n'avions pas maille à partir ensemble, et il y a un certo non so che qui m'assure que tout ira le mieux du monde, et que peut-être plus tôt que vous ne le pensez, j'aurai l'honneur et le plaisir de vous voir, de vous entendre et de me mettre à vos pieds. Je vous demande mille excuses, si à présent je ne vous en dis pas davantage; je suis ici comme les princes de l'Arioste: J'ai vis-à-vis de moi un château, la fée Carabosse, un nain et un enchanteur gaulois à qui le cerveau a tourné ; j'ai tout cela à combattre. Ayez pitié de moi et soyez persuadée que je suis avec la plus vive tendresse, ma très chère Sœur, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8340. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Dresde, 17 novembre 1756.

J'ai bien reçu votre rapport du 2 de ce mois. Ce me sera toujours une chose des plus agréables que de conserver au baron de



1 Vergl. S. 35.