<473>

8826. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Lockwitz, 7 avril 1757.

Mon cher Maréchal. Ayant compté devant moi les marches que vous auriez à faire pendant votre expédition à Leitmeritz,1 pour que je puisse disposer les miennes en conséquence, afin d'arriver à peu près au même temps avec vous près de Leitmeritz, je vous prie instamment de me mander ce que vous pensez, et ce que vous en trouvez faisable.

Voici mon calcul. Vous marcherez le 15 jusqu'à Starkstadt, le lieutenant-général Winterfeldt jusqu'aux environs de Trautenau, le 16 et le 17 à Arnau et Knœigshof, le 19 auprès Gitschiri, le 22 chez Jung-Bunzlau, le 23 jour de repos, le 24 jusqu'à Mscheno, le 26 chez Leitmeritz.

Je n'ai projeté ces marches que la carte sur table, ce qui peut tromper; je vous prie donc de me dire comment vous croyez combien que cela doit être, afin que je puisse m'y diriger.

Puisque aussi je regarde comme le fond et la base de l'expédition et sa réussite votre jonction avec le duc de Bevern,2 et qu'elle se fasse heureusement, je vous prie très instamment de vous bien concerter làdessus avec le prince de Bevern, pour convenir exactement du lieu de votre jonction. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

Mon détachement de Neustadt3 n'a rien pu effectuer, tout le cordon s'est sauvé à son approche; ils ont évacué Schluckenau et Rumburg. J'espère pourtant qu'on pourra d'une façon ou de l'autre leur enlever quelque quartier. Le prince Maurice y fera ce qu'il pourra,4 peut-être aussi que Fouqué de Glatz pourrait tenter quelque chose sur Leutomischl. Ii serait bon qu'entre ci et le mois de juin5 l'on pût insulter un des quartiers ennemis, pour leur imprimer un affront.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


8827. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IN ZITTAU.

[Lockwitz, 7. April 1757.]6

Das wäre mir lieb, dass er Goltz gesprochen hätte.7 Was nun die Deserteurs sagen, so ist nichts anders daraus zu schliessen, als dass die Oesterreicher nicht gerne solche Visiten wie bei Friedland haben



1 Vergl. S. 457. 458. 464.

2 Vergl. S. 457.

3 Vergl. S. 423. 430. 458. 460.

4 Vergl. S. 472.

5 Der Zusatz war nicht chiffrirt; die obigen Worte sind zur Täuschung der Feinde im Fall des Auffangens des Schreibens hinzugefügt. Vergl. Nr. 8823.

6 Das Datum nach der Ausfertigung.

7 Vergl. Nr. 8811.