<95> augmenté les troupes de terre,1 il ne sera presque plus possible de remédier au mal.

Federic.

Nach dem Concept.


8382. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A DRESDE.

Dresde, 30 novembre 1756.

Monsieur mon Cousin. Je vous remercie infiniment des nouvelles que vous avez bien voulu me communiquer par l'extrait d'une lettre du Duc régnant, Monsieur votre frère.2 Je les ai trouvées également intéressantes, mais si j'osais désirer quelque chose au delà, je souhaiterais bien que, par les correspondances que le Duc entretient, nous saurions tirer des lumières et des connaissances du projet que la cour de Vienne médite pour la campagne future, et des desseins qu'elle aurait conçus à ce sujet : ce qui me serait la chose la plus intéressante au moment présent. Je suis avec cette estime et cette amitié parfaite que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin.


8383. A LA COMTESSE DE BRÜHL, NÉE DE KOLOWRAT, A DRESDE.

Dresde, 30 novembre 1756.

Je viens de recevoir, Madame, le rapport sur le fait que vous m'aviez indiqué par votre lettre.3 Tout se trouve conforme à votre déposition, et comme tout ce qui s'est passé à cet égard, a été fait à mon insu, je viens d'ordonner que les meubles arrêtés soient incessamment rendus et envoyés à Nischwitz. Je ne saurais cependant m'empêcher de vous faire observer que le cas ne serait point arrivé, si vous n'aviez pas été, tout comme votre époux, dans l'opinion que mon armée n'est entrée en Saxe que pour piller. L'exemple présent vous donne une nouvelle preuve du contraire, et vous pouvez compter que, si l'on n'avait point touché à ces meubles et envoyés clandestinement d'un endroit à l'autre, personne n'y aurait songé et le cas n'aurait point existé. Je vous prie donc, Madame, de vouloir ôter de votre esprit des soupçons si injustes contre moi et d'être persuadée que je n'approuverai jamais des procédés incompatibles avec ma gloire et peu conformes à



1 Vergl. S. 73.

2 Der Herzog von Braunschweig hatte in einem vom 24. November datirten Schreiben seinem Bruder Nachrichten über die Neubildung des englischen Ministeriums (vergl. S. 81) und über die österreichischen Truppendislocationen in Böhmen übersandt.

3 Vergl. Nr. 8376.