8518. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Berlin, 10 janvier 1757.

J'ai reçu votre rapport du 24 décembre. Je suis fâché de vous réitérer ce que j'ai été obligé de vous dire déjà par mes lettres précédentes,196-2 savoir que je trouve dans vos rapports beaucoup de belles paroles de la part des ministres, mais point de réalités encore. Je ne veux d'ailleurs vous cacher qu'on dispute à Hanovre sur une misère de 40 ou 50,000 écus à donner plus ou moins en subsides au duc de Brunswick, en attendant que le temps le plus pressant pour former une armée contre les entreprises sur les États d'Hanovre, se perd gratuitement. De cette façon-là, je crains que toutes ces lenteurs ne laissent qu'un libre champ aux Français pour prévenir les Anglais et les Hanovriens, et que les États d'Hanovre avec l'Allemagne n'aient d'autre sort que la Minorque196-3 a essuyé.196-4

Federic.

Nach dem Concept.



196-2 Vergl. Nr. 8474. 8487. S496.

196-3 Vergl. Bd. XIII, 112.

196-4 Ueber die gleichen Angelegenheiten hat sich der König in ähnlicher Weise, nur etwas eingehender am 9. Januar in Berlin Mitchell gegenüber ausgesprochen. [Bericht Mitchell's an Holdernesse, d. d. Berlin 11. Januar. Public Record Office zu London. Prussia vol. 89.]