8540. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

[Dresde,] 20 [janvier 1757].

Mon cher Frère. Veuille le Ciel que vous puissiez bientôt me tirer entièrement des peines touchant notre chère mère;213-6 pourvu qu'elle se tienne bien chaudement, j'espère qu'elle se remettra.

Ici tout est encore tranquille, à quelques partis près sur les frontières. Les ennemis ne pourront ouvrir la campagne qu'au mois de mai; les Russes ne marcheront pas, on en est presque sûr. L'affaire du 5213-7 ralentira de même considérablement les Français, si elle ne fait échouer tout le système. Enfin, avec du courage nous nous tirerons d'affaire. Adieu, mon cher Frère, je suis avec la plus parfaite amitié, won cher Frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.

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213-6 Vergl. S. 207.

213-7 Vergl. S. 208.