8750. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Dresde, 19 mars 1757.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 15 de ce mois, au sujet de laquelle je vous répondrai encore de ma main propre.391-1 En attendant, je vous prie d'avoir l'œil plus vers la Basse-Silésie que vers la Haute,391-2 vu que je crois toujours que la guerre passera plutôt à votre droite qu'autre part. Quant à la viande à fournir à vos régiments de hussards, je suis bien fâché de ne pas pouvoir me prêter à votre demande. Il est nécessaire qu'à l'égard de l'économie et des provisions tout soit d'une parfaite égalité entre les différents corps d'armée, et comme l'on ne fournit pas la viande aux régiments de hussards, ni ici ni en Prusse, il faut bien que cela reste sur le même pied avec ceux sous vos ordres. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

Nach der Ausfertigung.



391-1 Statt dieser Antwort erfolgte Nr. 8751.

391-2 Vergl. S. 335.