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9270. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI NECHERN.

[Weissenberg,] 11. [August 1757].

Ich denke, der Mehlconvoi wird nunmehro wohl richtig ankommen, weilen der Feldmarschall Reith die Flanke decket und so viele Bataillons darbei seind. Die Deserteurs, so hierher kommen, sagen ohngefähr dasselbe ans als die Ihrigen. Ich warte mit Ungeduld auf das Ende des Goltzens1 ewige Arrangements, damit wir einmal zur Decision dieser Sache kommen. Adieu, mein lieber Prinz.

Friderich.

Goltze muss auf die Dörfer backen lassen, und wor es fehlet, müssen die Goujats auf zwei Tage eine Portion kriegen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9271. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.

[Weissenberg,] 11 [août 1757].

Je suis bien aise, mon cher Maréchal, de ce que vous vous portez mieux. Le convoi qui est en chemin, fait la base de toutes mes espérances. Il faut, comme vous le proposez, tout employer pour qu'il arrive avec sûreté à Bautzen. J'ai des nouvelles de Dresde que de fausses alarmes ont retardé son départ le 8, mais que le 9 à midi tout s'est mis en train. Je pense donc qu'à présent vous en avez sûrement des nouvelles, et que demain tout arrivera à bon port à la boulangerie.

L'ennemi a retiré de mon voisinage les postes avancés : signe certain que les généraux voient à quoi tendent mes mouvements, et qu'ils se préparent à nous prêter le collet. Ni plus ni moins et, quelque difficile que soit l'aventure, il en faut tenter le succès. Je ne peux ni ne veux m'expliquer par écrit, mais, comme nous nous verrons bientôt, je vous dirai le reste verbalement. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9272. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.

[Weissenberg,] 11 [août 1757].

Quoique le convoi arrive un jour plus tard, mon cher Maréchal, j'avoue pourtant que je suis bien aise qu'il arrive en sûreté. C'est la base de toutes nos entreprises, et sur quoi je fonde la dernière espérance de l'État. Je me flatte que les premiers chariots arriveront aujourd'hui, et que les derniers viendront demain au matin.



1 Vergl. Nr. 9250.