<10> hat 5 Blessuren bekommen, als 3 Stiche im linken Arm, einen im dicken Fleisch des Schenkel und einen, jedoch kleinen, Hieb hinterwärts der linken Backe, alle aber seind ausser Gefahr von Suiten.

Ich erwarte hier Sr. Königl. Majestät Befehl, wenn und wohin zu Deroselben gehen soll, und habe Ew. Excellenz dieses inzwischen nur vorläufig melden wollen, bis ich im Stande sein werde, solches näher und specifiquer melden zu können. Ich zweifele auch nicht, dass Ew. Excellenz geruhen werden, des Herrn Grafen von Podewils Excellenz von diesem glücklichen Évènement sogleich zu benachrichtigen.

Eichel.

Es ist noch heute Abend fast eine kleine Welt von blessirten gefangenen französischen Officiers hiehergebracht worden, die mehrentheils schlecht zugerichtet sein; die Reichstruppen sollen gleich anfängüch auf ihre Sicherheit gedacht und, so gut es sein mögen, retiriret haben.

Nach der Ausfertigung.


9491. AU MINISTRE DE LA GRANDE - BRETAGNE MITCHELL A LEIPZIG.

Merseburg, 6 novembre 1757.

Monsieur. Dans la lettre que j'ai eu l'honneur de vous faire la nuit passée,1 j'avais oublié de vous marquer que le Roi mon maître m'a ordonné de vous assurer de sa part, de la manière la plus positive, que Sa Majesté était instruite à présent, de façon à y pouvoir compter sûrement, que la cour de Vienne est convenue secrètement avec celle de Versailles de la cession de tous les Pays-Bas autrichiens,2 pour aider la première à reconquérir la Silésie, et pour brider par là les Puissances maritimes; que c'est là une des raisons pourquoi la France a fait jusqu'ici d'aussi grands efforts contre lui, le Roi mon maître, sans aucun ménagement. Sa Majesté assure à Votre Excellence cet avis aussi juste et fondé qu'elle Lui permet de le pouvoir mander hardiment à Sa cour.

M'étant acquitté des ordres du Roi à ce sujet, je vous réitère les sentiments de respect et de considération avec lesquels je suis, Monsieur etc.

Eichel.

Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.


9492. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.

Freiburg, 7 novembre 1757.

Monsieur mon Frère. Comme j'étais en pleine marche pour la Silésie, j'appris que l'armée française et celle de l'Empire s'avançaient du côté de Leipzig, ce qui m'obligea à revenir sur mes pas pour défendre mes magasins et couvrir le pays de ces environs. Le 3 de ce



1 Vergl. S. 7. Anm. 3.

2 Vergl. Nr. 9511. S. 29; Bd. XV, 369.