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Wegen aller übrigen Umstände beziehe ich mich auf das königliche Handschreiben an Ew. Excellenz1 und melde mit wenigem nur noch, dass des Königs Majestät wollen, wie die beigefügte Relation2 durch den Druck public gemachet werden soll. Da inzwischen der Herr Major von Marwitz der Porteur von derselben Relation an des Königs Majestät von Engelland ist,3 welche Se. Königl. Majestät Dero eigenhändigem Schreiben mit beigeschlossen haben, so dörfte ganz ohnvorgreiflich wohl nöthig seind, dass der Druck dieser Relation noch ohngefähr acht Tage suspendiret würde, bis der Herr von Marwitz einen guten Vorsprung erhalten, auf dass sonsten nicht die Incongruité erfolge, dass die Relation in denen holländischen Zeitungen gedruckt, mithin in Engelland erscheine, bevor der Herr von Marwitz, vielleicht durch contraire Winde aufgehalten, in Engelland ankäme.4

Für heute, schreibt Eichel, vergönne die Zeit nicht, weiteres Detail zu melden.

Ew. Excellenz empfehle ich mich inzwischen zu geneigtestem Wohlwollen und danke dem Allerhöchsten vor diesen abermaligen Success von Sr. Königl. Majestät Waffen, welcher, und wenn des Prinz Ferdinand Durchlaucht Dero Ortes auch die hannövrischen und Sr. Königl. Majestät westphälische Provinzien von den Franzosen balayiren, hoffentlich einen baldigen und honorablen Generalfrieden zuwege bringen soll.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


9618. RELATION.

Le 6, nous avons poursuivi l'ennemi, et nous avons passé la [Lohe]; le 7, notre avant-garde s'est mise aux trousses de l'ennemi et leur a pris 1500 prisonniers et près de 4000 chariots de bagage, de vivres et de fourrages. Le général de Zieten les a talonnés au delà de Reichenbach. Le prince de Lorraine s'est retiré sur Landshut, et notre avantgarde est encore aux mains avec quelques corps de troupes légères que 1'ennemi a laissées en arrière pour couvrir sa marche.

Notre armée n'était point préparée à un siège, mais la forte garnison de la ville nous a obligés d'en venir à la grande cérémonie. Nous avons pris possession du faubourg d'Ohlau et du couvent des frères de la charité, de même que du cimetière de Saint-Maurice, où nous avons établi nos deux premières batteries. Nous sommes avancés de là avec une parallèle à 400 pas du fossé jusque vers la porte de Schweidnitz, embrassant un polygone et demi; nos bombes ont fait sauter une tour à poudre qui se trouvait dans l'épaule d'un bastion, et l'irruption de la poudre, ayant formé une brèche considérable dans le rempart, nous a beaucoup facilité l'attaque. C'était le soir du 15. Le 16, la plupart



1 Nr. 9615.

2 Nr. 9618.

3 Vergl. Nr. 9614.

4 Die Relation erschien am Dienstag 27. December in den „Berlinischen Nachrichten“ Nr. 155; am 24. December wurde sie von Magdeburg aus an die preussischen Gesandten verschickt.