<134> suchen zu entsetzen, und wird die Postirung sehr beunruhiget werden. Drittens ist er im Stande, auf's Frühjahr ein starkes Corps allda zusammenzuziehen, welches uns die Belagerung von Schweidnitz sehr beschwerlich machen würde.

Ich überlasse also dieses alles Euch zu genauer und reifer Ueberlegung, um den vorfallenden Umständen darnach zu agiren; Ich recommandire Euch, bestens darauf bedacht zu sein, um gute und sichere Nachrichten von der ganzen Grenze einzuziehen, und müsst Ihr kein Geld sparen. Ich hoffe den 31. in Breslau wieder zu sein, da Ich dann sogleich, dieweil kein Geld hier ist, Euch etliche 1000 Thaler zur Bestreitung darzu übermachen will. Ihr werdet Euch unterdessen suchen die Canäle darzu anzuschaffen, und muss nichts darbei gesparet noch menagiret werden.

Friderich.

Nach einer Abschrift im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien; die Abschrift ist nach der Ausfertigung1 genommen.


9644. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.

Striegau, 28 [décembre 1757].

Mon cher Frère. Je vous apprends par cette lettre la reddition de Liegnitz. L'ennemi en avait fait un bon poste par les inondations de la Katzbach. La garnison, forte de 3400 hommes, sort avec armes et bagage, on nous rend nos déserteurs, tout ce qu'on y a pillé à nos officiers, et nous trouvons au delà 1200 Winspel de farine autrichienne et un bon magasin de fourrage. J'ai consenti à cette capitulation, premièrement pour ménager cette bonne ville et les faubourgs, qui sont considérables, et, en second lieu, pour ménager ma bonne infanterie qui aurait beaucoup souffert par le grand froid qu'il fait dans les tranchées, et, en troisième lieu, pour mettre fin à une campagne qui n'a déjà été que trop longue, et pour donner du repos à tout le monde.

Si vous voulez que je vous parle à cœur ouvert au sujet de l'expédition du prince Ferdinand, je vous dirai bien qu'il n'a pas du tout suivi le conseil que je lui ai donné. Au lieu de marcher à Nienburg, il s'est tourné vers Celle,2 où il trouvera le triple d'obstacles. Avec cela, je dois ajouter que de pareilles expéditions se doivent pousser avec vigueur, et qu'il laisse à l'ennemi tout le temps qu'il lui faut pour se mettre en force contre lui. Veuille le Ciel que cela tourne bien, malgré mes appréhensions!

Voici une lettre pour Baireuth,3 dont je vous prie d'avoir soin; une autre pour le maréchal Keith,4 et une troisième pour le comte Rutowski.

Vous avez très bien fait, mon cher frère, de faire payer l'argent pour les chevaux et recrues; comme je voudrais remettre mes hussards



1 Die Ausfertigung war vermuthlich aufgefangen worden, Zieten bestätigt in seinen Berichten den Empfang derselben nicht.

2 Vergl. Nr. 9621.

3 Dieses Schreiben sowie dasjenige an Rutowski liegen nicht vor.

4 Vergl. Nr. 9642. Anm. 2.