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9499. UNTERREDUNG DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.

[Leipzig, 10. November 1757.]

Mitchell berichtet an Holdernesse, Leipzig 11. November (private): „...When His Prussian Majesty asked me if I knew what footing the Prince [Ferdinand] was to be upon, I answered I did not, but that I had no doubt it would be such a one as became his high birth and rank. He then told me that, though the Prince was not rieh, it was not proper that he should reeeive pay, as the Prince was in his service and only lent to His Majesty, but he hoped the table, equipages and other necessaries would be suitably provided for . . .

His Prussian Majesty then said he hoped the King would show that confidence in the Prince as to give him all the powers necessary for his Station, in the same manner he has done in His Royal Highness the Duke, that, without those powers, the Prince would not be enabled to render that service to His Majesty he was capable of doing, that he was sure the Prince would not abuse those powers, but that it was absolutely necessary he should be made independent of the ministers, to whom the strictest Orders should be given to assist in every thing ...“1

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.



1 Vom 10. December aus Leipzig liegt ein ausgefertigtes, aber nicht unterzeichnetes Schreiben des Königs an den Prinzen Ferdinand vor, welches nicht zur Absendung gelangt ist, „weil,“ wie Eichel bemerkt, „des Königs Majestät mit des Prinzen Durchlaucht alles mündlich besprochen haben.“ Der König hatte dem Prinzen geschrieben: „Elle connaît trop l'estime que j'ai pour Elle, pour devoir jamais soupçonner que la commission dont Elle sera chargée, L'éloignera de ma personne. Ce ne sera qu'une absence momentanée et temporaire; c'est aux instances expresses de Sa Majesté Britannique qui, n'ayant dans les circonstances présentes, où il s'agit d'une expédition de vigueur, aucun général à qui elle saura se confier, m'a fait faire la demande de la personne de Votre Altesse, par la haute estime qu'elle a pour Elle, et par une confiance particulière qu'elle a mise à Ses talents et à Ses mérites personnels. Je n'ai pas pu la refuser, surtout en considération de l'avantage qui en résultera à la cause commune et à mes propres intérêts. Du reste, Votre Altesse ne sortira nullement par là hors de mon service; Elle gardera d'ailleurs Ses charges, Son rang et Ses pensions, avec tout ce qu'Elle retire de moi. Au reste, l'affaire ne sera qu'une commission temporaire par où Elle rendra un service signalé également au roi d'Angleterre, à moi et au Duc régnant, Son frère. Au surplus, le roi d'Angleterre fournira non seulement tout ce qu'il faut pour votre table et autres dépenses inséparables d'un tel commandement général, mais, l'expédition finie, Sa Majesté Britannique reconnaîtra les services que Votre Altesse rendra, par une récompense proportionnée à Sa naissance et au service important qu'Elle lui rendra, de sorte qu'Elle sera en tout parfaitement contente.“