<183> alle Reichsgesetze und Verfassungen in die Reichsacht erklären sollte, Ihr alsdenn, und auf diesen Fall nur allein, nichts weiter menagiren und nicht nur solenniter dagegen protestiren, sondern auch zugleich gerade heraus declariren sollet, dass, da der jetzige Kaiser nicht allein dadurch wider alle Reichsgesetze und Reichsverfassung procedire und gegen die von ihm beschworene Wahlcapitulation so ganz offenbar handele, also Ihr auch von Meinetwegen den kaiserlichen Thron nunmehro als vacant und den Kaiser solcher Würde unfähig declariren und verlangen und fordern müsstet, dass die Churfürsten des Reiches zu fester Beibehaltung derer Reichsverfassungen, Prärogativen und Freiheit derer [Stände des Reiches] zu einer andernweiten Kaiserwahl zu schreiten haben, der bisherige Reichstag zu Regensburg aber bis dahin zu suspendiren sein würde. Welche Protestation und respective Declaration Ihr dann in sehr nachdrücklichen Terminis aufsetzen und Meinem Befehl gemäss, jedoch nicht anders als auf obgedachten Fall, verrichten und in das Werk setzen sollet.1

Friderich.

Nach dem Concept.


9702. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

Die Königin von Schweden schreibt, Stockholm 24. November: „Mon très cher Frère. Je commence par vous féliciter sur la victoire que vous venez de remporter sur les Français. Je la crois complète, quelque chose que l'on fasse ici pour le cacher : j'en juge par les visages allongés et la mauvaise contenance. Ma joie en est si grande que j'ai toute la peine du monde à la contenir, me flattant que cet avantage changera à présent toutes vos affaires.

Selon toute apparence, vous aurez bientôt fini avec nous. Si la Providence pouvait faire tomber Fersen ou Lantinghausen, Lieven2 ou Ehrensvard entre vos mains, je vous prie de les garder le plus longtemps que possible, surtout Fersen, qui est mon plus mortel ennemi, et le même qui a été maréchal de la Diète.3

Tout ce que je puis vous dire, c'est que Williams qui a été ici,4 m'a assuré que le Grand-Duc et la Grande-Duchesse étaient très bien intentionnés, mais le parti français travaillait à une révolution en faveur d'Iwan; que c'est à Bestushew et au Grand-Duc qu'on doit la retraite des Russes;5 que l'Impératrice est moribonde et qu'a son décès on prendra des mesures si justes qu'en peu de temps la cabale française sera écrasée et Schuwalow pendu.

Je risque beaucoup, mon cher frère, vous écrivant. Dieu veuille que ma lettre vous parvienne! J'appréhende tout, mais il n'y a rien qui me retienne, quand il s'agit de vous prouver mon attachement. Ma situation est toujours des plus tristes, je ne vous en parle pas; mais si vous êtes heureux, je mourrai contente.

P. S.

Instruisez-moi, au moins par la gazette de Berlin, de votre santé et de celle de mes frères. Avertissez encore le duc de Brunswick de se défier du colonel Tunder-



1 Eine Abschrift der obigen Ordre sendet der König am 16. Januar an den Minister Podewils nach Berlin. In einem Begleitschreiben fügt der König hinzu: „Comme cette résolution est prise par moi de manière que je n'en changerai pas, je ne veux point attendre de votre part que vous me fassiez des représentations en contraire de ce que j'ai absolument résolu.“

2 Vergl. Bd. X, 309.

3 Vergl. Bd. XI, 367. 369; XIV, 288.

4 Vergl. S. 85. 154.

5 Vergl. Bd. XV, 494.