<184>Feld qui est à son service. C'est un misérable, à telles enseignes qu'on a lu aujourd'hui en plein sénat une de ses lettres à Scheffer, avec un commentaire méchant et équivoque sur la dernière bataille.“

[Breslau, janvier 1758.]1

J'espère que vous serez contente de ce qui se passe actuellement auprès de Stralsund;2 vous pouvez peut-être en profiter. Quant à ce qui se passe ici, je l'ai fait mettre dans toutes les gazettes.3 Je désirerais fort que le mauvais succès des affaires suédoises les obligeât à faire la paix. J'ai fort pressé l'Angleterre d'envoyer un ministre à Stockholm ; cela pourrait se faire par sa médiation.4 Je ne serai pas difficile pour les conditions, et je voudrais que vous en eussiez l'honneur, pour que cela vous fît un mérite auprès de la nation.5 Je ne crois pas le quart de ce que Williams dit, c'est un homme éventé; je souhaiterais que cela fût vrai, mais j'en doute.

Les Français et les Autrichiens ont été bien frottés, les Autrichiens davantage, parcequ'ils sont plus braves et qu'ils ont tenu plus longtemps.6

Ne vous flattez pas que je prenne des Suédois, ce sont des gens de précaution qui fuient 20 milles, pour ne point être attrapés.

Mon frère Henri est guéri d'une légère blessure qu'il a reçue au bras;7 mon frère Ferdinand a eu la fièvre chaude, mais il est hors danger. 8

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig auf der Bückseite des Schreibens der Königin. 9


9703. AN DEN HERZOG FRANZ JOSIAS VON COBURG IN COBURG.

Der Herzog von Coburg ersucht den König in einem Schreiben, d. d. Coburg 11. Januar, um die Erlaubniss, dass der in Breslau gefangene österreichische Oberst Prinz Christian Franz von Coburg, der zweite Sohn des Herzogs, gegen Revers nach Coburg sich begeben dürfe.

[Breslau, Januar 1758.]

Sehr obligeant antworten, dass, so gerne ihm alle Gefälligkeiten und Freundschaft erwiese, Ich doch in gegenwärtigem Fall einigen Anstand wegen der Folgen, und dass andere österreichsche Officiers alsdenn nicht dergleichen verlangeten, nehmen müsste; denn es wider den



1 Das Schreiben des Königs war in der Ausfertigung vom 16. Januar datirt, wie die Antwort der Königin Ulrike, d. d. Stockholm 10. Februar, ergibt.

2 Vergl. S. 154. 159. 171.

3 Vergl. S. 79. 113. 130. 163.

4 Vergl. S. 71. 170.

5 Vergl. S. 108.

6 Vergl. S. 79.

7 Vergl. S. 9. 68.

8 Vergl. S. 174.

9 Ebenfalls eigenhändig befindet sich auf der Rückseite des Schreibens folgende Weisung für den Cabinetssecretär: „Nach Brunswick an Herzog eine Warnung wegen den Obersten Tunderfeld, desgleichens am Pr. Ferdinand.“ Die beiden hierauf erfolgten Schreiben an den Herzog von Braunschweig und an den Prinzen Ferdinand führen das Datum: Breslau 17. Januar 1758.