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9714. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.

Breslau, 22 janvier 1758.

Mon très cher Frère. C'est à cause des grands désordres et des exactions énormes que les Français ont commis dans leur dernière incursion à Halberstadt, que je vous demande d'écrire une lettre dé votre part au maréchal duc de Richelieu, dans les termes que je les ai couchés de ma main propre dans la minute ci-jointe. Cette lettre faite, vous l'enverrez ensuite directement au susdit maréchal même par un trompette. Je suis avec les sentiments d'estime que vous me connaissez, mon très cher frère, votre bon et très affectionné frère

Federic.

Monsieur. Après les horribles désordres et exactions et déprédations que les troupes françaises viennent de commettre dans la dernière incursion qu'elles ont faite dans la principauté de Halberstadt,1 j'ai ordre du Roi de vous avertir qu'on en agira avec la même inhumanité et barbarie dans les terres des alliés du roi de France, et que désormais on ressentira sur les officiers français prisonniers les indignes procédés que vos troupes ont exercés envers les sujets de Sa Majesté.

Das Hauptschreiben nach der Ausfertigung. Die Beilage nach dem vom Könige eigenhändig aufgesetzten und dem Prinzen zugesandten Concept.2


9715. AN DIE DIRIGIRENDEN MINISTER DES GENERAL- ETC.-DIRECTORII IN BERLIN.

Breslau, 22. Januar 1758.

Da Se. Königliche Majestät vernommen haben, wie dass das ohnlängst in das Halberstädtsche wiederum eingefallene Corps französische Truppen sich nunmehro auf das schleunigste wiederum von dar retiriret und zurückgezogen hat, Höchstdieselbe aber zugleich zu Dero besonderm Missfallen in Erfahrung kommen müssen, wie dass man sich von Seiten der dortigen Kammer dergestalt intimidiren lassen und übereilet habe, dass man erwähnten Franzosen bei ihrem so gar kurzen Dasein auf unzeitige Drohungen sogleich eine Summa von 200,000 Thaler bezahlet, ohnerachtet Se. Königl. Majestät Dero Generaldirectorium bei andern Gelegenheiten vorhin schon und noch letztlich3 declariret haben, die Kammern und Landräthe, auch Magisträte dahin zu instruiren, dass in dergleichen Fällen man sich mit Auszahlung der geforderten Contribution, Lieferungen und dergleichen gar nicht übereilen, sondern damit nach aller



1 Vergl. Nr. 9717.

2 Das demgemäss ausgefertigte Schreiben des Prinzen Heinrich, d. d. Leipzig 30. Januar, gelangte, da Richelieu abberufen wurde, an den neuen Befehlshaber des französischen Heeres, den Grafen Clermont. Vergl. Rousset, Le comte de Gisors. S. 376.

3 Durch einen Cabinetserlass an das Generaldirectorium d. d. Breslau 21. Januar.