<226>

9755. AN DEN GENERALMAJOR VON FINCK IN DRESDEN.

Breslau, 5. Februar 1758.

Mein lieber Generalmajor von Finck. Ich bin von dem Einhalt des von Euch Mir erstatteten Berichtes vom 1. dieses recht wohl zufrieden gewesen und danke Euch vor die darin gemeldete Nachrichten.

Was aber das vom Feinde zu Teplitz errichtete Magazin anbetrifft, da müssen wir solches nicht leiden, vielmehr uns bearbeiten, solches bei einer bequemen Gelegenheit entweder zu enleviren oder aber zu verbrennen,1 weshalb Ich auch an den Feldmarschall von Keith schreiben werde,2 mit dem Ihr darüber, wiewohl in Chiffres, correspondiren und ihm Eure Sentiments deshalb eröffnen könnet. Uebrigens sollet Ihr auch vor Eure Magazins in Dresden sorgen und dahin sehen und alles nöthige veranstalten, damit Ihr allemal wenigstens auf drei volle Monate, wo nicht mehr, einen Vorrath vor Eure unterhabende Garnison, und was dahin gehöret, völlig vorräthig habet. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


9756. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Breslau, 6 février 1758.

La dépêche que vous m'avez faite du 28 janvier, m'est heureusement parvenue. Sur laquelle je n'ai cette fois-ci qu'à vous dire que vous devez insister au possible, quoiqu'en termes honnêtes et convenables, au rappel du comte de Gronsfeld,3 qui ne laisse pas de me donner de plus en plus de marques de ses mauvaises intentions contre moi, très nuisibles et préjudiciables à mes intérêts. Au surplus, je trouve votre sentiment parfaitement fondé qu'il ne faudrait pas que cet homme fût envoyé à Pétersbourg, où certainement il rendrait tous les mauvais services dont il serait capable, à moi et à la bonne cause commune. C'est pourquoi aussi vous traverserez au mieux, là où vous êtes, son dessein, et je laisse à votre pénétration s'il ne conviendra pas de faire des insinuations adroites au Greffier et aux autres amis du sieur de Swart que c'était bien par les intrigues de Gronsfeld qu'il faisait jouer par le parti saxon à Pétersbourg, qu'il tâchait de révolter la cour là contre ledit sieur de Swart.

Vous remercierez, au reste, le sieur de Courvoisier4 de ses bonnes intentions pour moi, en lui insinuant poliment que la saison était déjà



1 In einem Schreiben an Finck, d. d. Breslau 15. Februar, wiederholt der König den Wunsch, „ein oder andern determinirte Kerls“ anzuwerben, „die es hasardirten und übernehmen, die grosse feindliche Magazins hier und da anzustecken und zu verbrennen“ .

2 Das Schreiben an den Feldmarschall Keith, d. d. Breslau 5. Februar, enthält die gleichen Befehle in Betreff des Teplitzer Magazins.

3 Vergl. S. 176.

4 Ein holländischer Oberstlieutenant und Regimentscommandeur.