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P. S.

Damit auch dieses geordnete und commandirte Kriegesgerichte im Stande sei, den Grund zu der befohlenen Untersuchung zu legen, so empfangen Ew. Liebden als Präses hierbei: den Rapport des Generallieutenant von Katte, so derselbe wegen der Uebergabe von Breslau unter dem Dato, Schönau bei Glogau den 5. December pr., an Mich erstattet hat, desgleichen den von dem Generallieutenant von Lestwitz wegen der von ihm getroffenen Capitulation von Breslau, d. d. Wohlau den 27. November 1757, ferner den von dem Generallieutenant von Kyau wegen seines nach Abwesenheit des Herzog von Bevern übernommenen Commando des damaligen Bevern'schen Corps d'armée;1 um von allen solchen den erforderlich rechtlich- und pflichtmässigen Bericht zu machen. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstahs zu Berlin.


9766. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Breslau, 9 février [1758].

Mon cher Frère. J'ai été non seulement fort inquiet de l'état de votre santé, mais je le suis encore plus en recevant votre lettre. Vous savez que l'on ne vous demande que des démonstrations, et qu'il ne faudra commencer à en faire qu'après le 15 du mois.2 Vous pourrez ensuite juger par les progrès du prince Ferdinand et par ce que font les ennemis que vous aurez vis-à-vis de vous, quelles mesures vous pourrez prendre. Si cette expédition n'était pas si importante, je n'insisterais pas dessus, mais elle est indispensable.

Pour ce qui regarde vos officiers français,3 je vous avoue qu'après les mauvais traitements qu'ils font à Graevenitz,4 à Dieterich et à d'autres personnes de mon service, que je ne saurais consentir aux complaisances qu'on pourrait avoir en d'autre temps envers les prisonniers, mais les procédés des Français ont été trop infâmes envers moi et pires que ceux des Russes; trop de douceur et de bonté dans pareil cas rend méprisable.

Nous nous préparons ici au siège de Schweidnitz, par où nous commencerons, dès que la gelée sera passée.

J'ai reçu de bonnes lettres de la Porte,5 pour la première fois dans un an et demi.



1 Den Bericht Kyau's, d. d. Schebitz [Scheftz] 24. November vergl. S. 57. Anm. 1.

2 Vergl. S. 205.

3 Vergl. S. 204. 222.

4 Vergl. S. 67. In einem zweiten Schreiben vom 9. Februar befiehlt der König, den Landrath von Graevenitz gegen einen vornehmen französischen Gefangenen auszuwechseln.

5 Vergl. Nr. 9768.