<243> habt Ihr sogleich dem Generallieutenant Dohna zu communiciren und Euch diese so importante als nothwendige Sache bestens recommandirt sein zu lassen, die Resolution und Vivacité erfordert und nicht zu trainiren ist, dass die dazu bequeme Saison sich darüber verlöre, und wir alsdenn in ohnendliche Embarras kommen, vielmehr uns drehen und, wo es nöthig ist, einem andern Feind entgegen gehen können.

Friderich.

Nach dem Concept.


9773. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VIERECK A COPENHAGUE.

Breslau, 12 février 1758.

J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez adressée en date du 28 du mois passé,1 sur le contenu de laquelle je vous dirai que vous devez tâcher de rendre vos rapports plus intéressants et d'y mettre plus de solidité et moins de contradictions que j'y en ai trouvé jusqu'ici. A en juger par vos dépêches, la cour de Danemark serait sujette à des changements continuels et pencherait tantôt pour le parti français et tantôt pour celui de l'Angleterre, et comme des variations aussi subites ne sont pas naturelles, et qu'il faut toujours supposer un système fixe et suivi à chaque cour, vous devez aussi tâcher d'approfondir, mieux que par le passé, la véritable façon de penser de celle où vous résidez, de vous faire de justes idées de la manière dont on envisage la situation critique et compliquée où les affaires générales se trouvent actuellement, tant par rapport à l'Europe que relativement au Danemark même, et de vous mettre ainsi en état de me donner des notions claires et précises du plan que cette cour s'est formé, et de la conduite qu'elle se propose de tenir pendant la continuation des troubles qui déchirent actuellement l'Allemagne.

Quant aux affaires du Mecklembourg, il m'est impossible de changer, dans le moment présent, les mesures que j'ai prises à cet égard,2 et à vous dire vrai, je ne vois pas comment et sous quel prétexte la cour de Danemark voudrait se mêler de ces affaires qui ne la regardent pas. Je ne fais qu'exercer en cette occasion les mêmes droits que les troupes françaises se sont appropriés dans toutes les provinces de l'Allemagne qu'elles ont occupées pendant cette guerre. Personne n'ignore les excès inouïs qu'elles ont commis dans mes propres États3 et même dans les États neutres des princes de l'Empire, et il me semble que tout ce qui est permis à mes ennemis, doit l'être aussi pour moi; mais si la cour de Copenhague pouvait inspirer plus de modération à celle de France à ce sujet et l'engager à ne pas exiger des contributions aussi



1 Vorlage: de ce mois.

2 Vergl. S. 215.

3 Vergl. S. 193.