<247> intérêts; ils sont liés à ceux du roi d'Angleterre de plus d'un côté. J'espère que l'ennemi commun des deux royaumes s'en ressentira un jour; je suis bien aise de voir que vous me rendiez justice sur ce point. Je vous prie de vous intéresser auprès du Roi votre maître de ma part pour Swallow,1 c'est un digne et fidèle sujet. Je vous en aurai une obligation très particulière, étant avec une considération très distinguée, Monsieur, de Votre Excellence

le très affectionné ami

Pierre.

Das Schreiben Eichel's sowohl wie die beiden der Grossfürstin Katharina und dasjenige des Grossfürsten Peter nach den eigenhändigen Ausfertigungen im British Museum zu London.


9776. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Breslau, 14 février 1758.

La nouvelle la plus favorable d'entre celles que vous me marquez par votre rapport du 4 de ce mois, est, sans contredit, celle que vous me donnez en conséquence d'une lettre de bonne main de Russie,2 et il est à croire que, si elle se soutient, il pourra à la fin en résulter un événement propre à faire cesser les grands troubles qui affectent l'Europe presque entière, et effectuer une paix générale, honnête et durable. Vous sentez par là combien il m'importe que vous continuiez de donner une attention non interrompue de votre part aux nouvelles qui entrent de ce côté-là, et que vous me fassiez parvenir immédiatement, sans la moindre perte de temps, les notions que vous vous en serez procurées ultérieurement, sur lesquelles vous pouvez être assuré qu'il vous sera gardé le secret le plus religieux.

Au surplus, je m'aperçois malheureusement de reste qu'il n'y a point lieu à rien espérer de la République pendant la présente guerre, et que ses Régents sont bien résolus de persévérer dans leur léthargique indolence et faible conduite,3 même à tout hasard et arrive ce qui en voudra.

Pour ce qui regarde l'officier ingénieur4 de Rœmer dont vous m'écrivez, vous lui ferez savoir de se rendre ici sans délai et de s'y présenter à moi, étant résolu de convenir avec lui, pour l'engager à mon service, sur un pied qu'il aurait à en être satisfait.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Sic. Vielleicht für Schuwalow verschrieben. Näheres über den Schützling des Grossfürsten ist nicht angegeben.

2 Ein Bericht von Swart aus Petersburg vom 27. December 1757. Nach demselben sollte die Kaiserin von Tag zu Tag schwächer werden und sich dem Ende nahe fühlen. (Vergl. S. 221.) Eichel schrieb hierüber am 15. Februar an Podewils: „Ich habe sehr sichere und höchst secrete Briefe gesehen, die den schlechten und, so zu sagen, höchst desolaten Gesundheitszustand der russischen Kaiserin nicht genug beschreiben können, so dass, wenn es mit solchen seine Richtigkeit hat, sodann es wohl als ein Miracle zu rechnen sein dörfte, wenn diese Souveränin noch lange trainirete.“

3 Vergl. S. 141. 215.

4 Vergl. S. 123.