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9777. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils ubersendet mit einem Beriebt, Berlin 11. Februar, ein Schreiben des Fürsten von Anhalt-Zerbst, d. d. Zerbst 5. Februar, in welchem der Fürst bestrei - tet, dass der in Zerbst sich aufhaltende Marquis de Fraigne ein französischer Spion sei.1

Breslau, 15. Februar 1758.

Der Mensch muss von dort weg; er ist ein Spion, davon Ich gar zu viel weiss, und soll der Graf von Podewils Mir nicht mehr davon schreiben, weil Ich darunter nicht von Resolution ändern kann noch werde.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


9778. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Breslau, 16 [février 1758].

Mon cher Frère. Je vous rends grâces des nouvelles que vous me mandez, vous pouvez compter que ces soi-disant 60,000 Français se réduisent à 25,000; mais à cela ne tienne, pourvu que le prince Ferdinand oblige ses pleutres à mordre, vous verrez que tout ira à merveille, et que votre diversion2 produira peut-être plus d'effet que vous ne le pensez; car, si les gros corps des Français se replient du côté du Wéser, il reste à savoir s'ils ne retireront pas leurs garnisons de Goslar ou de Wolfenbüttel.

Nous sommes ici très tranquilles dans nos quartiers. Si vous pouviez lever 500 hussards,3 ce serait un grand bien; mais comment les armerez-vous, et d'où prendrez-vous les officiers? En tout cas, ayez la bonté de m'envoyer l'état de ce que vous voulez lever, pour que je pourvoie au payement.

Je me repose, d'ailleurs, si fort sur votre capacité que je n'ai pas la moindre inquiétude pour votre besogne, vous donnant carte blanche de faire tout ce que vous croirez utile pour le bien de l'État.

Adieu, mon cher frère; je suis avec une parfaite tendresse votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Voici une lettre pour Baireuth.4

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 225,

2 Vergl. S. 205. 219. 227. 236.

3 Die Husaren sollten auf Kosten des Hildesheimer Landes errichtet werden. Es war dies der Grundbestandtheil des späteren Belling-Blücher'schen Husarenregiments.

4 Vergl. Nr. 9779.