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9810. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL VON LEHWALDT.1

Breslau, 3. März 1758.

Da Mir einliegende Disposition von dem verstorbenen Fürsten von Anhalt wegen des Debarquements auf Rügen zugekommen ist, so dermalen in anno 1715 geschehen, so schicke Ich Euch solche hierbei zu,2 um zu überlegen, ob Ihr nicht Euren Gebrauch mit davon machen könnet, und ob es nicht möglich ist, dass Ihr mit Schiffen gegen Rügen übergehen könnet. Ich habe Euch Meine besondere Verlegenheit, dass bisher in die ganze Zeit über noch nichts von Effect gegen den Feind dorten geschehen ist, bereits bekannt gemachet,3 und bitte Euch deshalb noch, auf das baldigste, was nur menschmöglich sein wird, zu thun, sonsten gewiss in einer Zeit von 6 Wochen, höchstens 2 Monate, die Russen auf Euch in Pommern marschiren dörften; da Ihr dann Selbst begreifen werdet, wie höchst embarrassant und übel es sein wird, einen Feind vorne und einen auf dem Rücken zu haben. Woran und wenn es unglücklicher Weise geschehen sollte, Ich gewiss nicht Schuld bin. Ich hoffe noch alles Beste.

Friderich.

Nach dem Concept.


9811. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Breslau, 3 mars 1758.

La dépêche que vous m'avez faite du 14 février, m'a été fidèlement rendue, au sujet de laquelle je suis bien aise de vous dire que ma façon de penser sur l'Angleterre est invariablement la même qu'elle a été, sans que rien y ait été altéré, et que je ne ferai nulle difficulté de me lier plus étroitement avec l'Angleterre par cette convention que les ministres d'Angleterre ont proposée;4 tout au contraire, je suis fermement du sentiment que nous ne nous saurions tirer tous deux de la situation embarrassante où nous nous trouvons présentement, qu'au moyen d'un parfait accord et d'une unanimité invariable; que c'est dans cet accord et dans l'intelligence la plus intime que notre force consiste, de sorte que, si jamais nous nous en relâcherions, il serait fait de nous. Dans l'idée que j'ai eue de ne pas vouloir d'abord tirer ces subsides que l'Angleterre m'a offerts, il n'y a eu absolument point d'autre motif, sinon que je n'aime pas d'être à charge à mes alliés.5 C'a été, depuis, tout temps ma façon de penser, et comme il se présentaient des occasions qui me firent espérer que je saurais m'aider moi-même, j'avoue que j'aurais souhaité de parvenir par là en état de pouvoir me passer



1 Die Berichte Lehwaldt's vom März 1758 sind aus Greifswald datirt.

2 Die vom Fürsten von Anhalt eingereichte „Disposition zum Débarquement auf der Insel Rügen“ , d. d. 21. August 1715, ist gedruckt in Büsching, Magazin für Historie. Bd. XX, S. 241—244. Vergl. auch Droysen, Preuss. Politik IV, 2. S. 140—143.

3 Vergl. Nr. 9772. 9791.

4 Vergl. S. 196. 197. 199. 200. 228.

5 Vergl. 3. 200.