<287> point que nous sommes d'ouvrir bientôt les opérations de la campagne, d'insister sans rime ni raison pour être congédié de mon service : je n'ai donc pu me dispenser davantage de faire, une fois pour toutes, l'arrangement général auprès de mon armée — afin de prévenir par là tous les grands inconvénients qui en résultent, quand un officier général, hors de saison et bien mal à propos, vient demander son congé — que tout officier général qui avancera au grade de lieutenant-général, de général de l'armée ou de feld-maréchal général, s'engagera par une promesse par écrit de ne pas vouloir contre mon gré demander sa démission, mais de rester attaché, sa vie durant, à mon service.

J'ai bien voulu en informer Votre Altesse, dont je suis parfaitement persuadé qu'Elle voudra bien S'assujettir, en recevant le susdit brevet, à ce qui sera constamment observé auprès de mon armée sur ce sujet. Je vous prie, au reste, d'être assuré des sentiments de considération, d'estime et d'amitié avec lesquels je suis à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse, le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9822. AU BARON ÉRIC WRANGEL A BRESLAU.

Der Barort Wrangel, ein eifriger Anhänger der schwedischen Hofpartei,1 welcher sich kurze Zeit in Breslau aufgehalten hatte, erbittet, Breslau 2. März, vor seiner Abreise eine Audienz beim Könige.

[Breslau, mars 1758.]

Que, malgré toute l'envie que Sa Majesté avait de lui donner cette satisfaction qu'il demandait, le Roi le priait cependant de considérer lui-même combien une audience particulière causerait ici de l'éclat. C'est pourquoi Sa Majesté désirait qu'il voudrait bien s'ouvrir confidemment, sur tout ce qu'il avait à dire au Roi, au baron de Knyphausen, à qui Sa Majesté donnerait ses ordres de lui en faire un rapport exact et fidèle.2

Weisungen für die Antwort. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. Bd. XIII, 604.

2 Knyphausen übersendet danach, Breslau 9. März, eine ausführliche Denkschrift Wrangel's über die Gründe, welche für eine Einmischung Preussens in die schwedischen Verhältnisse sprechen, und über die Mittel zu einer solchen Einmischung. Der König befiehlt an Knyphausen, Breslau 12. März, für die Denkschrift auf das höflichste Dank zu sagen. Auf eine Verwendung Wrangel's für den in preussischen Dienst aufgenommenen Grafen Hordt (vergl. S. 281, Anm. 2), entgegnet der König in dem gleichen Erlass an Knyphausen, dass Hordt ebenso wie in Schweden den Rang eines Obersten bekleiden solle, doch könne der König ihm nicht sofort die Führung eines alten preussischen Regiments übertragen, da er zuvorderst Hordt's Talente genügend kennen lernen müsse.