<332> quaestionis hierunter in die Gelegenheit sehen und dabei sehr gelinde denen Unterthanen begegnen, mithin vor der Hand an Praestandis nichts weiter von ihnen fordern müssen, als was dieselbe nach ihrer jetzigen Situation und ohne gänzlich enerviret zu werden, zu thun im Stande seind; wie denn überhaupt gedachte Präsidenten sowohl als die unter ihnen stehenden Collegia auf das glimpflichste mit denen Unterthanen verfahren und sie mit Gutheit begegnen sollen.

Wornach dann aber auch gedachte dirigirende Minister sich selbst zu achten und solches in dergleichen Fällen als eine Regul vor sich selbst anzunehmen haben.

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


9871. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Grüssau, 26 mars 1758.

J'ai bien reçu votre dépêche du 7 de ce mois, et je vous sais gré des nouvelles que vous venez de m'y marquer. Cependant, je veux bien m'ouvrir confidemment à vous sur ce que je pense de la conduite du ministère anglais, qui, pour vous parler ouvertement, est telle que je n'y comprends rien, de manière qu'il me paraît que ces gens-là sont parfaitement idiots relativement à toutes les affaires du dehors et surtout à celles de l'Allemagne, ou bien qu'ils sont très malintentionnés; car, voyant à présent les heureux succès contre les troupes françaises en Allemagne et le bon train que les choses y prennent, la première idée qui naturellement devrait se présenter là-dessus à leur esprit, est de soutenir au mieux un si beau commencement. D'ailleurs, les ministres anglais ne sauraient ignorer que tous les efforts extraordinaires que la France a faits et fait encore en faveur de la Reine-Impératrice, en la secondant de fortes sommes en argent que la France emploie à Vienne et à Pétersbourg, et en envoyant de nombreuses armées en Allemagne, n'ont pour but que d'attraper le Brabant et une bonne partie des Pays-Bas autrichiens.

Un pareil accroissement de la puissance de la France, surtout de ce côté-là, étant le plus diamétralement contraire aux intérêts de la Grande-Bretagne, si à présent l'Angleterre soutenait efficacement le prince Ferdinand de Brunswick, de sorte qu'elle le mît à même de pousser vivement ses progrès contre les Français, il en résulterait immanquablement que tout le concert pris entre les cours de Versailles et de Vienne, par rapport à des cessions dans les Pays-Bas autrichiens, serait anéanti et à bas; qu'apparemment la république de Hollande se joindrait alors à l'Angleterre; que la Grande-Bretagne aurait, au surplus, la gloire d'avoir sauvé l'Allemagne et les Protestants de l'oppression; elle pourra même peut-être disposer à son gré, selon sa convenance, de quelques places cédées à la France dans la Flandre, et à