<379> surtout si les ministres anglais voulaient aller un peu de concert làdessus avec lui.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


9928. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.

Grüssau, 13 avril 1758.

Monsieur mon Frère. Le sieur de Marwitz1 m'a remis la lettre que Votre Majesté a eu la bonté de m'écrire. J'y vois avec beaucoup de plaisir la satisfaction qu'Elle ressent de la conduite du prince Ferdinand. Votre Majesté peut être persuadée que je n'ai eu rien tant à cœur que de contribuer à ce qui pouvait être de Son avantage et de Sa gloire. Le général de Yorke, en arrivant ici, a été étonné que sa négociation se trouva terminée aussitôt que commencée. J'ai compris que, pour le bien des affaires, il fallait céder et se prêter aux choses possibles. Le sieur de Knyphausen aura déjà, je crois, signé le traité à Londres.2 Votre Majesté peut être persuadée que je n'ai d'autre intention que d'éterniser, s'il se peut, les engagements et l'alliance dans laquelle je suis avec l'Angleterre; que les intérêts de Votre Majesté me sont aussi chers que les miens, et que je contribuerai, autant que mes forces et le nombre de mes ennemis me le permettront, à Ses avantages.

Le général de Yorke m'a dit, de plus, de la manière favorable dont Votre Majesté S'était expliquée sur le sujet des mouvements de Son armée, en cas que quelque détachement de ces troupes fût nécessaire pour mon secours;3 je L'en remercie certainement avec autant de reconnaissance, comme si j'en avais éprouvé les effets, mais j'espère qu'il ne sera pas nécessaire d'avoir recours à cet expédient, et que ces troupes pourront être employées plus utilement encore pour la cause commune.

Je passe sur bien des détails dont je ne doute point que le général de Yorke ne rende compte à Votre Majesté, et dont j'espère qu'Elle aura lieu d'être satisfaite, L'assurant de la haute considération et de tous les sentiments avec lesquels je suis, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Staatsarchiv zu Hannover. Eigenhändig.4



1 Marwitz hatte dem Könige von England das Schreiben Friedrich's II. über den Sieg bei Leuthen und die Einnahme von Breslau (Nr. 9614) überbracht.

2 Der preussisch-englische Subsidienvertrag wurde am II. April in London unterzeichnet, von preussiscber Seite durch Knyphausen und Michell. Vergl. S. 375. — Der Vertrag ist gedruckt in: Wenck, codex juris gentium Bd. III, 173—178; 173 —176 der Vertrag, 176—178 die Déclaration im Namen des Königs von England. Ueber beide vergl. auch Schäfer, Siebenjähr. Krieg Bd. I, S. 564—566.

3 Vergl. S. 366

4 Am 13. April übersendet Eichel das obige königliche Schreiben an General Yorke. Auf Befehl des Königs fügt er neu eingekommene Nachrichten aus Schweden bei, unter diesen die Meldung, dass es zweifelhaft werde, ob eine schwedische Verstärkung nach Pommern gesandt würde, da man die Ankunft eines englischen Geschwaders in der Ostsee befürchte. Eichel schreibt: „Sa Majesté croit que vous verrez au moins par là l'effet que produit le bruit seulement de quelque ostentation de la part de l'Angleterre, quoique point réelle encore et prématurée.“ [Public Record Office. Prussia Vol. 93.] Vergl. S. 365.