<398> distinguiren wird, so sehe Ich auch keine Ursache ab, warum Ich dasselbe mit Distinctiones von mehrern Stabsofficiers wie sonsten präveniren sollte.

Sonsten wird Euch vermuthlich schon bekannt sein, dass Ich den Obristen Graf Hordt ein Freiregiment von 2 Bataillons, jede Compagnie zu 150 Gemeine, errichten lasse und conferiret habe.1 Er bekommet dazu von hier aus 800 Rekruten mit; das übrige kann aus Schwedisch-Pommern, insonderheit und hauptsächlich aber aus dem Mecklenburgischen angenommen werden . . .2

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9953. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Münsterberg, 23 avril 1758.

J'ai vu tout ce que votre rapport du 19 de ce mois comprend au sujet de la réponse que vous avez reçue du baron de Münchhausen sur une lettre que vous et le comte de Finckenstein lui aviez faite.3 A tout cela je vous dirai que, pourvu que nos armes prospèrent, comme je crois avoir lieu d'espérer, ce que vous traitez à présent encore de doux songes et de chimères, se pourrait bien réaliser encore, et qu'au moins il ne faut pas tout traiter d'abord en chimères. Cependant, comme le temps n'est pas encore arrivé, pour y penser tout sérieusement, et que d'ailleurs mes occupations présentes ne me permettent pas que je me mêle immédiatement de ce qui est dessus, vous répondrez, en attendant, au susdit de Münchhausen en termes obligeants et flatteurs, mais qui lui laissent entrevoir que mon éloignement présent de vous, mes opérations militaires et les voies, pas trop bien assurées dans le moment présent, ne me laissaient pas le loisir d'entrer en correspondance formelle sur de pareils sujets, et, en attendant, vous sauriez donner les assurances les plus positives de la bonne disposition où j'étais de contribuer au mieux à tout ce qui pourrait être favorable au roi d'Angleterre et à ses intérêts. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.4

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. S. 359. 394.

2 Zum Schluss befiehlt der König, ihm fernerhin nur Sachen von Wichtigkeit, diese aber in Chiffern, zu melden.

3 Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 19. April, nach einem Schreiben des hannoverschen Präsidenten von Münchhausen, d. d. Hannover 15. April, dass die hannoversche Regierung den Vorschlag künftiger Erwerbungen (vergl. S. 349) mit Freuden aufgenommen habe, doch sei sie noch mehr als auf das Eichsfeld, auf die Hildesheimer und die Osnabrückschen Lande begierig. Die preussischen Minister bezeichnen diese Pläne der Hannoveraner als „angenehmen Traum“ .

4 Ein Schreiben vom 23. April an den Marquis d'Argens vergl. Œuvres Bd. XIX, 49.