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Ihr werdet bei diesem allen selbst in Consideration ziehen, dass alles, was Ich aus Sachsen bekommen, gar erträglich und nicht die Hälfte desjenigen ist, welches die Stände und das Land sonsten jährlich an den König von Polen bezahlen müssen,1 dahergegen Euch nicht unbekannt ist, wie die Franzosen mit dem Clevischen und denen Provinzien jenseits der Weser, so lange sie den Meister in solchen gespielet haben, ganz anders verfahren seind, wovon Ihr selbst wegen Eurer Güter im Clevischen die traurige Erfahrung haben werdet, es müsste dann seind, dass erstere diese nicht so sehr wie andere Güter dorten geplündert und mitgenommen hätten. Ich überlasse Euch, hiernach alles weitere zu besorgen und bin übrigens Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


9959. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Neisse, 25 avril 1758.

Monsieur mon Cousin. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 16 de ce mois. Vous devez connaître l'inclination que j'ai de vous faire plaisir, autant que cela dépend de ma bonne volonté; mais pour ce qui regarde la demande du marquis de Tane,2 pour avoir la permission de retourner sur sa parole en France, je suis fâché de vous dire qu'il y a des raisons qui s'opposent à ce que je ne puis pas m'y prêter, et que, d'ailleurs, il n'y a pas de cartel réglé entre la France et moi. Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

P. S.

Mes lettres d'Angleterre m'ayant appris que le ministère anglais n'était pas tout-à-fait satisfait de ce que Votre Altesse n'a pas profité du premier étourdissement des Français, pour les pousser au delà du Rhin, afin de leur faire quitter tous ces parages-là, je leur ai fait remontrer3 les motifs que vous avez pu avoir pour ne pas attaquer Wésel de force, pour ne pas aller vers Düsseldorf et pour ne pas détacher vers Hanau.

Comme je suis persuadé que Votre Altesse ne manque point de bonne volonté pour chasser entièrement les Français du Bas-Rhin, j'ai bien voulu Lui prêter mon avis de ce qu'Elle aura à farre, au cas que les Anglais vous pressent de faire cette manœuvre, savoir que vous marchiez alors plus haut au Rhin vers les frontières de Hollande et à peu près vers la Schenkenschanz, pour passer vis-à-vis de Cleves le Rhin



1 Vergl. auch Bd. XIII, 303; XIV, 293.

2 Der französische Oberfeldherr Graf Clermont hatte dringend gebeten, den Cornet Marquis von Tane, der bei Rossbach gefangen war, auf sein Ehrenwort nach Frankreich heimkehren zu lassen.

3 Vergl. Nr. 9960.