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9537. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Prinz Ferdinand meldet, [Magdeburg] 19. November: „Je pars demain pour me rendre à ma destination.1 Le ministère d'Hanovre m'a invité en pressant mon départ, j'aime mieux passer sur bien des formalités que de manquer, par un retardement, l'occasion de servir ma patrie. Le bien et l'avancement de la cause commune sera l'unique but de mes actions.“ Der Prinz bittet, das Departement der Auswärtigen Affairen zu beauftragen, über den Gang der Politik ihn auf dem laufenden zu erhalten.

Naumburg sur le Queiss, 24 novembre 1757.

Mon cher Cousin. J'ai été charmé d'apprendre, par la lettre que vous m'avez faite du 19, que je ne me suis point trompé dans mon attente que, dans l'importante commission dont Votre Altesse S'est chargée, Elle partirait de Magdeburg, pour S'en acquitter, sur l'invitation du ministère du Hanovre, sans regarder sur le défaut de bien des formalités à régler encore. Je suis persuadé d'avance de tout le bien qui en reviendra à la bonne cause commune, et me flatte d'apprendre bientôt de bonnes nouvelles sur Ses heureux progrès contre l'ennemi commun. J'ai donné mes ordres à mes ministres à Magdeburg, pour qu'ils doivent exactement informer Votre Altesse de la situation des affaires publiques, en tout ce qui peut avoir le moindre rapport à Sa commission et Lui saurait servir de direction. Je suis avec les sentiments d'estime que vous me connaissez, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.

Avec de la fortune, mon cher, je me flatte de terminer ici mes affaires en quinze jours.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


9538. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.

Naumburg, 24 [novembre 1757].

Mon cher Frère. Je vous donne la bonne nouvelle que les Autrichiens sont bien battus, et que je marche pour leur couper la retraite. S'il plaît à Dieu, tout ira bien à présent, et nous pourrons entièrement redresser nos affaires. Adieu, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Egenhändig.



1 Vergl. S. 15—17. Der folgende Bericht des Prinzen an den König vom 24. November ist aus Stade datirt.