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9539 A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Naumburg sur le Queiss. 24 [novembre 1757].

Ma très chère Sœur. J'ai la satisfaction de vous apprendre que les Autrichiens sont battus; je marche à présent pour leur couper toutà-fait la retraite. Je connais votre amitié pour moi, ainsi je sais d'avance la part généreuse que vous daignerez prendre à ce changement de fortune qui, depuis un mois, a été presque inouï. Je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9540. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.1

Naumburg sur le Queiss, 24 [novembre 1757].

Mon cher Maréchal. Les Autrichiens sont battus, je marche pour leur couper tout-à-fait la retraite, et, s'il plaît à Dieu, mettre fin à la guerre. Je crois que cela vous assurera dans la Bohême, et que peut-être vous pourriez par la suite tenter sérieusement la surprise de Prague, où, de mon su, il y a peu de monde et beaucoup de nos prisonniers. J'ai beaucoup à faire. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9541. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU.

[Naumburg, 24. November 1757.]

Den 22. hat Daun den Prinzen Bevern attaquiret, welcher ihm tüchtig repoussiret hat. Bei Borne hat sich der Feind setzen wollen; da ist er den 23. wieder mit grossem Verlust verjaget worden. Nun will er sich bei Neumarkt feste setzen; da werde ich hinmarschiren, um ihm ganz und gar einzuschliessen, und ihm vielleicht obligiren, das Gewehr zu strecken. Sagen Sie es an der ganzen Armee und geben die hierbei folgende Disposition zum Marsch. Den 26. ist das Hauptquartier in Deutmannsdorf. Ich werde Marquart schicken, Ihre Colonne zu führen, und werde einen hier lassen, um das zweite Treffen und die übrigen Regimenter zu führen; ich aber, vor meine Person, werde zeitig vorausgehen, um die Märsche zu reguliren. Adieu.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst. Eigenhändig.



1 Ein Bericht von Keith vom 22. November datirt aus Chemnitz. Nach dem Tagebuche Weidemann's, des Secretärs von Keith (vergl. Bd. XV, 483), brach der Heerestheil des Feldmarschalls am 24. von Zschoppau auf und marschirte bis Marienberg. [Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs. C. I, 24.]