<73> guère manquer d'être faite entre ici et le printemps prochain. Au moins crois-je qu'on pourrait la rétablir en Europe, laissant en tout cas la France vider avec l'Angleterre son procès en Amérique, soit par composition dans quelque congrès séparé, soit par les armes en Amérique. Ce ne sont, cependant, que mes propres rêveries. Que tous les bons patriotes prient le Tout-puissant pour le Roi et ses succès, par rapport à cette grande entreprise qui doit se décider dans les premiers quatre jours! ...

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


9563. AN DEN GENERALMAJOR VON FINCK IN DRESDEN.

Parchwitz, 3. December 1757.

Mein lieber Generalmajor von Finck. Was Ihr Mir in Eurem Schreiben vom 29. voriges von den dortigen Umständen meldet, ist Mir recht lieb zu vernehmen gewesen. Es ist kaum glaublich, wie grosse Fauten verschiedenen von meinen Generals, so hier gewesen, völlig die Köpfe gedrehet haben, und wodurch die hiesige Sachen in so desperate Umstände gesetzt worden. Ich hoffe indessen, mit göttlicher Hülfe noch alles, obgleich nicht ohne grosse Mühe und Hasards, wiederum in Ordnung zu bringen, und breche morgen, nachdem Ich hier nun alles zusammen habe, auf und werde gegen den Feind marschiren, gedenke auch zwischen hier und dem 7. es zu einer decisiven Affaire mit dem Feinde zu bringen, dazu Ich hoffe, dass der Himmel seinen Success vor Mich geben werde. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


9564. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Parchwitz, 3 décembre 1757.

Monsieur mon Cousin. Je vous sais infiniment gré de votre amitié et attention pour me communiquer les nouvelles très intéressantes et bonnes que votre chère lettre du 241 de novembre comprend.2 Je ne doute nullement que, si de votre côté, comme j'en suis parfaitement persuadé, vous travaillez ultérieurement pour pousser avec succès votre expédition, tout ira à merveille, et que nous aurons, peut-être avant le commencement du printemps encore, une paix glorieuse et honorable générale.



1 In der Vorlage fälschlich 27.

2 Der Prinz meldete, Stade 24. November, die braunschweigischen Truppen seien am Verlassen des verbündeten Heeres gehindert worden (vergl. S. 72. Anm. 4); er habe seinem Bruder, dem Herzoge, geschrieben, dass er fest entschlossen sei, die Braunschweiger nicht abmarschiren zu lassen, möge geschehen, was wolle; man sei beschäftigt, die nothwendigen Anstalten zum Vormarsch zu vollenden.