<87> anderer oberwähnter Truppen, nicht bedürfe. Womit Ich doch sonsten gedachtes fürstliches Antheil aus personellem Égard und Hochachtung vor Ew. Liebden gerne übersehen und verschonen möchte. Ich bin mit aller Consideration u. s. w.

Friderich.

Nach dem Concept.


9578. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.1

Au quartier Dürrgoy, 12 décembre 1757.

Monsieur mon Cousin. La dernière lettre que j'ai eue de Votre Altesse, a été du 1er de ce mois, et je me flatte d'avoir bientôt de bonnes nouvelles du succès de Ses entreprises. En attendant, comme l'on vient de me marquer que quelques-uns des généraux français dans les États d'Hanovre ont menacé qu'ils feraient saccager, brûler et raser les maisons appartenantes au roi d'Angleterre et de ses ministres dans l'Hanovre, à moins que les troupes de l'armée d'observation ne se tinssent exactement à la prétendue convention de Bremervœrde,2 nonobstant qu'elle n'ait pas été ratifiée ni de l'une ou de l'autre cour, et que, d'ailleurs, si les Français se verraient obligés de quitter le pays d'Hanovre, ils ne marcheraient à leur retraite que sur les cendres des villages et des lieux brûlés, j'ai bien voulu dire à Votre Altesse que, quoique je ne saurais croire que jamais ni le maréchal de Richelieu ni aucun des officiers français voudraient venir à cet excès d'inhumanité, contraire à tout droit des gens et aux règles de guerre, que, s'il arrivait cependant que de telles menaces fussent réalisées, alors on devrait s'attendre immanquablement que j'userais de représailles contre tout ce qu'il y a des maisons royales et des ministres en Saxe, et que je ferai traiter également les sujets saxons comme les Français en auront usé envers ceux des États d'Hanovre. J'abandonne au bon plaisir de Votre Altesse si Elle en voudra faire avertir les généraux français de ma résolution prise à ce sujet, si Elle le trouve nécessaire et convenable. Je suis avec des sentiments de considération et d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Allons, mon cher, bon courage!

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.



1 Die Berichte des Prinzen Ferdinand sind datirt am 1. December aus Jesteburg (s. von Harburg), am 7. aus Ebstorf (nw. von Uelzen), am 11. aus Suderburg (sw. von Uelzen), am 14., 15. und 23. aus Altenhagen (nö. von Celle).

2 Die gewöhnlich nach dem Kloster Zeven benannte Convention. Vergl. Bd. XV, 489.