9488. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE PODEWILS A MAGDEBURG.

5 novembre 1757.

Nous venons de battre totalement les Français et les Cercles. Nous avons un grand nombre de prisonniers, plus de 50 canons, des drapeaux et étendards. Le comte de Revel, lieutenant-général, est prisonnier, beaucoup de généraux et officiers. L'ennemi était 50,000 hommes, nous 20,000. Le Ciel a béni la juste cause. Il faut faire des Te Deum avec du canon et les décharges d'infanterie à Berlin, Stettin, Magdeburg. B est nuit close. Demain, nous poursuivrons l'ennemi jusqu'à l'Unstrut.

J'étais campé à Rossbach, et ils m'avaient voulu tourner du côté de Weissenfels. Je les ai poursuivis jusqu'au premier défilé. Mon frère Henri est blessé légèrement, de même que le général Seydlitz. Je crois le général Meinecke mort.7-2 Si nous avons perdu 400 hommes morts et blessés, c'est le bout du monde.7-3

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.



7-2 Vergl. dagegen S. 8. 9.

7-3 Am 6. November übersendet Eichel das obige Schreiben des Königs in Abschrift an den englischen Gesandten Mitchell in Leipzig und an den Generallieutenant Herzog von Bevern in Pöpelwitz bei Breslau; an letzteren mit dem königl. Befehl, dass „ein solennes Te Deum unter Lösung derer Canonen und gewöhnlicher Abfeurung des kleinen Gewehrs“ gehalten werden solle.