9841. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

[Breslau,] 13 mars [1758].

Mes circonstances sont encore telles que j'aurai beaucoup de peine pour faire face à tout. A moins que les Suédois en Poméranie ne souffrent un échec considérable, pour être obligés à demander la paix, je ne la leur offrirai jamais ni n'en ferai la première proposition. Je souhaite de tout mon cœur de pouvoir remplir tout ce que vous désirez à cette occasion, mais les moments pour y satisfaire, ne sont pas encore arrivés, et il y aura beaucoup de difficultés à surmonter, pour amener le tout au point que vous désirez. Comme les Français sont bien chassés par le [prince] Ferdinand de Brunswick, et que mon frère Henri pourra [les faire] quitter Hanovre et les possessions dont ils se sont emparés en Allemagne, je me flatte qu'on les balaiera jusqu'au delà du Rhin, et que cela fera de l'impression sur messieurs les sénateurs.

Federic.

Nach der Ausfertigung.306-1



306-1 Die Ausfertigung war chiffrirt; vermuthlich lag ein eigenhändiges Concept zu Grunde.