9947. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Grüssau, 18 avril 1758.

Monsieur mon Cousin. J'ai la satisfaction de mander à Votre Altesse que Schweidnitz s'est rendu le 16, après que, la nuit du 15 au 16, un certain fort fut pris d'assaut.

La garnison a été obligée de se rendre prisonnière de guerre, dont nous avons pris 250 officiers et 3200 hommes. D'ailleurs, la bloquade a coûté à l'ennemi la perte de 3500 hommes, qui sont péris de maladies.393-1

Comme mon résident Hecht à Hamburg vient de m'envoyer la copie ci-close de la reconnaissance d'un officier hanovrien, le capitaine en second Kohlhardt, sur quelques pièces d'artillerie et différentes munitions qu'il a prises à Tcenning par ordre de Votre Altesse, j'ai bien voulu vous en faire communication, ne doutant pas que vous aurez soin à ce que cette artillerie et munitions spécifiées me soient bonifiées, en conséquence de ce que nous en sommes autrefois convenus.393-2 Je suis avec l'estime la plus distinguée, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



393-1 In übereinstimmender Weise wird die Nachricht von der Einnahme der Festung Schweidnitz am 18. April in Immediaterlassen an Michell, Viereck und Hellen, sowie in dem S. 392 Anm. 6 erwähnten Schreiben an den Herzog von Braunschweig vom 18. April mitgetheüt; jedoch werden in letzterem die gefangenen gemeinen Soldaten auf über 4000 angegeben; ausserdem wird hier mitgetheüt, dass die schöne preussische Artillerie, die bei dem Fall von Schweidnitz im November verloren gegangen, wieder gewonnen sei, zudem noch 40 bis 50 Stück schwerer österreichischer Artillerie. Das Schreiben an Algarotti vom 18. April (Œuvres Bd. XVIII, 114) gibt die Zahl der gefangenen Soldaten auf 4200 an.

393-2 Vergl. Nr. 9685.