<104> blieben, nebst den beiden Bataillons von Treskow, so sollte Ich glauben, dass es vorerst genug wäre.

Nachstehendes wird Euch der Obrist von Tauentzien ganz deutsch expliciren ...1

Friderich.

Nach einer ersten Ausfertigung.2


10131. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Quartier général de Königgrätz, 15 juillet 1758.

Le temps ne me permettant pas à présent de vous écrire de ma main propre, ce que vous aurez la bonté d'excuser, je n'ai pas voulu cependant manquer de vous avertir3 qu'un convoi de munitions de guerre pour le siège d'Olmütz de quelques farines et autres choses ayant été attaqué et intercepté par un gros corps d'ennemis, que le maréchal Daun avait détaché dans les montagnes de la Moravie entre Troppau et l'armée, je me suis vu obligé de lever le siège d'Olmütz, vu que par là les munitions qui restaient à l'armée du siège, ne suffisaient pas pour le pousser et achever. Comme donc ma présence en Moravie, après avoir manqué Olmütz, n'était plus d'aucune utilité, et que, par un mouvement que l'armée ennemie fit vers Prerau, elle pouvait nous empêcher toute communication avec la Haute-Silésie, j'ai pris avec toute mon armée la route de Bohême, pour faire une nouvelle diversion à l'ennemi du côté de Kœniggrætz. Ce mouvement a obligé l'ennemi d'abandonner également la Moravie, et quoiqu'il nous ait suivi d'assez près, j'ai cependant ramené ici toute mon armée avec toute l'artillerie, munitions de guerre et de bouche, malades et bagages, sans que l'ennemi en ait pu rien gagner sur nous.

Je me rapporte, au reste, à la relation ci-jointe4 de ce qui est arrivé depuis le commencement de notre campagne jusqu'à présent, et en attendant encore les autres événements de la campagne, je ne manquerai pas de vous en faire part successivement. Je suis etc.

Je vous demande mille pardons de ne vous avoir pas écrit moimême; je vous jure que je n'en ai pas le temps. Voilà mon pauvre frère de Prusse mort,5 vous pouvez juger quelle peine cela me fait.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Es folgt ein chiffrirter, nicht zu entziffernder Theil.

2 Die vorliegende Ausfertigung ist nicht zur Absendung gelangt. Aus einer Bemerkung des Königs am Ende des Stückes, „Alles in Chiffre“ , lässt sich schliessen, dass eine neue Ausfertigung aufgesetzt worden, in der auch der oben abgedruckte unchiffrirte Theil chiffrirt worden ist.

3 Mit den gleichen Worten wie der Markgräfin von Baireuth wird am 15. Juli dem Prinzen Heinrich und dem Minister Finckenstein von der Aufhebung der Belagerung von Olmütz und dem Marsch nach Königgrätz Mittheilung gemacht. Ebenso wird beiden die Relation übersandt.

4 Vergl. Nr. 10133.

5 Vergl. S. 74.