<141> ne s'avancent que jusques Anklam. Ceci m'a obligé de quitter Kceniggraetz et de me mettre à petites marches du côté de Landshut. Ce que j'augure des desseins de l'ennemi, c'est 1° que Daun, au lieu de marcher vers la Silésie, prendra ou le chemin de Bœhmisch-Friedland ou celui de Zittau. Pour moi, je m'opposerai à lui ou aux Russes, et cela dépend de la proximité qui en décidera. Pour vous, bornez-vous à couvrir l'Elbe et laissez-moi faire; j'espère de battre ou les Russes ou les Autrichiens, cela dépendra de celui qui m'en donnera heu le premier. En même temps, vous ne devez pas ignorer que le général de Ville marche du côté de Cosel, auquel je compte m'opposer encore.

Vous verrez par là que je ne néglige rien de mon côté, et que je ferai humainement ce qui dépendra de moi, pour m'opposer à tous les endroits où je suis obligé d'accourir. Je fais la guerre offensive en me retirant, et j'amène avec moi au delà de 1000 prisonniers de l'ennemi. Dès que j'aurai le poste de Landshut, je me règlerai sur les nouvelles que je recevrai pour prendre mes mesures, et vous serez informé à temps de tout ce qui pourra vous être communiqué.

Federic.

Je crois que Daun marchera en Lusace; j'ai de certains indices qui semblent le dénoter, quoique cependant je puis me tromper. Nous n'avons perdu ni canons, ni bagages, ni hommes dans toute notre expédition, et nous ramenons 800 prisonniers faits en différentes occasions. Je vous écris ces particularités, pour vous détromper des impertinentes nouvelles que nos ennemis débitent dans leurs écrits publics. Adieu, mon cher frère, je vous embrasse.

Federic.

Das Hauptschreiben nach dem eigenhändigen Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.


10179. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON ZIETEN.

[28./20. Juli 1758.]

......Was mein Dessein angehet, kann ihm en gros sagen, damit er auch seine Anstalt in Schlesien darnach machet; kann sein, dass mich über Braunau würde nachziehen nach der Gegend von Friedberg und Landshut; dass hernach gleich Corps nach Oberschlesien detachiren würde, um de Ville wegzujagen; und, drittens, dass entweder die Oesterreicher oder Russen würde suchen, den ersten den besten zu attaquiren und wegzujagen.

Hier wäre nichts zu thun gewesen, wie er die Gegenden selbst kennte.

Weisungen für die Antwort; auf der Rückseite eines Berichts von Zieten, d. d. Nachod 28. Juli 1758.