<17> bien de faire disséminer et disperser par des imprimés et des billets par écrit alors des assurances que tous ceux de ces gens qui en reviendront de leur propre gré, auraient leur pardon, et qu'ils ne seraient point punis ni en vie ni par confiscation de leur bien; sur quoi, le cas existant, Votre Altesse pourra même leur faire expédier alors des assurances par écrit : au lieu que tous ceux d'entre eux qui ne profiteront pas de ce pardon, et qu'on prendra les armes à la main, seraient pendus surle-champ. Je suis sûr que cela fera bien de l'impression sur ces gens, et qu'au moins les Français en tireront point ou peu de service.

Je viens d'apprendre qu'à Ratisbonne on a fait une forte remise en argent, au delà de 150,000 florins, de la caisse des Cercles au prince de Deux-Ponts, chef commandant de l'armée des Cercles, à quelle somme [les] états de Cologne et de Münster avaient contribué la plus grande part par les remises en argent qu'ils y avaient faites. Je crois que cette circonstance vous servira d'avis à l'Électeur, et que vous ferez sentir auxdits états le ressentiment qui leur en est dû, afin de ne pas pouvoir plus jeter leur argent au vent.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9998. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Au quartier de Prossnitz, 17 mai 1758.

J'ai reçu la lettre que Votre Altesse m'a écrite du 8 de ce mois, et vous remercie bien de toutes les confidences que vous avez bien voulu m'y faire sur différents sujets,1 sur lesquels je n'aurais pas manqué de m'expliquer avec tout le détail requis, si je ne me voyais pas présentement extrêmement pressé par rapport au temps par bien des arrangements à faire, tant pour le siège d'Olmütz que je vais commencer, que par d'autres choses indispensablement à régler. Votre Altesse voudra donc agréer les excuses que je Lui fais, quand je ne saurais vous dire qu'en gros [que] je trouve, de même que Votre Altesse, les demandes des ministres d'Hanovre un peu extraordinaires et en partie contradictoires, de sorte que je dois présumer que ces gens, pourvu qu'ils y songent, en reviendront eux-mêmes, pour ne pas vouloir des choses impossibles. Mais pour ce qui regarde les incursions que Votre



1 Der Herzog von Braunschweig tbeilt dem Könige mit, dass die Hannoveraner eine Verstärkung des bei der verbündeten Armee befindlichen braunschweiger Truppencorps verlangen, jedoch zugleich erklären, dass sie für diese Verstärkung weder Subsidien noch Aushebungsgelder zahlen können; weiter haben sie dem Herzoge angekündigt, dass sie einen Theil der französischen Gefangenen nach Braunschweig senden wollten, um die bisher als Bewachung dienenden hannoverschen Garnisonen für den Felddienst frei zu bekommen. Der Herzog weist darauf hin, dass es ihm nicht möglich sei, eine grössere Truppenzahl ins Feld zu stellen, und dass er bei den schwachen Garnisonen in seinen Residenzstädten nicht noch die Bewachung einer bedeutenden Zahl von Gefangenen übernehmen könne.