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Ich marschire heute nach Frankfurt, morgen halte Ich Rasttag, übermorgen marschire Ich zu Dohna, um die Russen zu attaquiren, sobald Ich nur einigermaassen im Stande sein werde. So aber wie das vorbei, so werde Ich Mich gegen die Lausnitz drehen müssen, um Mich allda denen Oesterreichern zu opponiren.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


10222. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Francfort-sur-l'Oder, 20 août 1758.

J'ai bien reçu votre rapport du 14 de ce mois, et j'entre dans les raisons de Votre Altesse, pour convenir avec Elle que Sa situation est gênée.1 Votre Altesse sera d'accord avec moi que la mienne ne l'est pas moins dans les circonstances présentes qui me mettent dans le plus grand embarras du monde, et il faut que nous considérions que mon frère Henri ne saurait être à son aise vis-à-vis de l'ennemi qu'il a en tête, n'ayant en tout que 15 escadrons de cavalerie, après les détachements qu'il a été obligé de faire à l'armée de Dohna,2 et pour se conserver la communication avec ces pays-ci. Les Russes se sont avancés de plus près de Küstrin et l'ont brûlé au moyen d'un terrible bombardement; la place tiendra bon nonobstant. Après avoir pendant 11 jours fait près de 31 milles de chemin, je marche demain pour me joindre à Dohna, afin de passer l'Oder; je ne manquerai pas de donner de mes nouvelles à Votre. Altesse, dès qu'il y aura quelque chose de décidé ici.

Quant à Sa manœuvre, j'en reconnais la nécessité; mais, d'un autre côté, vous avez été joint par un gros renfort de troupes anglaises, qui vous mettra certainement en état de combattre les Français avec avantage, surtout dans un pays plus uni que celui où vous vous êtes trouvé au delà du Rhin, de façon que j'espère que Contades vous fournira, pour le combattre, une occasion belle et honorable.

Au reste, je me suis expliqué tout au long envers Votre Altesse



1 Prinz Ferdinand schildert, Bocholt 14. August, seine gefährdete Lage. Das französische Heer in Hessen, unter Befehl des Prinzen Soubise, bedroht nach Besiegung des Prinzen Ysenburg (vergl. S. 146. 147) Westphalen und Hannover. Das hannoversche Ministerium hat sich feige geflüchtet und jegliche anbefohlene und auch versprochene Vorkehrungen für die Vertheidigung und die Truppenvermehrung gewissenlos vernachlässigt. Da die französische Armee unter Contades nicht zu einer Schlacht zu zwingen gewesen, so hat Prinz Ferdinand, um seine Magazine in Westphalen und Hannover zu sichern, den Rückzug über den Rhein antreten und Düsseldorf (vergl. S. 129) aufgeben müssen. Contades ist ihm bei Wesel über den Rhein gefolgt. Vergl. das ganze Schreiben in dem S. 13. Anm. 1 genannten Werke von Westphalen, Bd. II, 451—453.

2 Vergl. S. 123.