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werde. Ich behalte Mir aber vor, über die gegenwärtige Conjoncturen mit Ew. Liebden nach denen Umständen näher zu correspondiren, und werden Ew. Liebden übrigens belieben, wegen des letzthin über die Russen erfochtenen completen Sieges ein grosses Victoria-Schiessen in Ihrem Lager zu verordnen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


10241 AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Quartier général près de Küstrin, 26 août 1758.

Votre Excellence aura sans doute reçu à bon port la lettre du Roi d'hier1 au sujet de la glorieuse journée où Sa Majesté a remporté une victoire complète sur l'armée russienne. Aujourd'hui, je dois avoir l'honneur de dire à Votre Excellence, par ordre exprès du Roi, de S'arranger en sorte avec le département des affaires ecclésiastiques à ce que le Te Deum en soit chanté solennellement le plus tôt le mieux dans tous les États du Roi et nommément la Silésie, et qu'Elle avertisse aussi le ministre d'État M. de Borcke à Torgau que la même chose se fasse en Saxe, sur le pied que cela s'est pratiqué ci-devant en pareilles occasions.

Il est d'autant plus nécessaire de relever le prix de cette victoire, afin de tâcher de retenir par là les ennemis du Roi à ne pas précipiter l'exécution de leurs mauvais desseins, le Roi étant à la veille de livrer une seconde bataille aux Russes, qui, quoique sensiblement battus pendant le temps d'au delà de 9 heures de suite et après une perte réelle de plus de 12,000 hommes, paraissent vouloir tenter de nouveau fortune contre leurs vainqueurs. Jamais on n'a vu plus d'opiniâtreté dans un ennemi. Cela a extrêmement fatigué les troupes du Roi, qui à la fin sont pourtant venues si glorieusement à bout de leur tâche. Le Roi tire présentement à lui tout ce qu'il y a moyen de munitions de guerre, et pour lors, je compte qu'il y aura une seconde bataille. Dieu veuille qu'elle soit plus courte et moins meurtrière que celle d'hier!

Coeper.

Nach der Ausfertigung.


10242. AN DEN MAJOR DE RÈGE.

[August 1758.]

Wo er wirklich höret, dass die Oesterreicher sich dort näherten, sollte er sich nach Frankfurt werfen; und dem General Zieten citisssime, dass die Oesterreicher nach Guben.2

Weisungen für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts des Majors de Rege, Crossen 25. August.



1 Nr. 10234.

2 Vermuthlich erging demzufolge der nicht mehr vorliegende Befehl vom 27. August (vergl. S. 193) an Zieten.