<261> sagen, dass in gegenwärtigem Fall kein Raisonniren sein, sondern sie bezahlen oder aber, in Entstehung baldiger Bezahlung, sich alles Uebel, so daher in kurzer Zeit entstehen würde, vorstellen müssten.1

Friderich.

Nach dem Concept.


10353. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Schœnfeld, 22 septembre 1758.2

Je vous remercie du rapport que vous venez de me faire sur différents avis que vous avez appris par vos espions. Il y en a, comme à l'ordinaire, qui sont vrais, mais aussi il y en a quelques-uns qui ne sont pas tout-à-fait exacts. Ce n'est pas à Zittau où l'armée autrichienne fait cuire son pain, c'est plutôt à Gabel où elle a établi sa boulangerie, et d'où elle fait venir le pain.

Quant à la ville de Freiberg, je sais que les troupes des Cercles l'ont abandonnée.

Au surplus, vous ferez bien de prêter attention sur ce qui se dit des nouvelles à la jeune cour saxonne à Dresde. Cette cour ne manque pas d'être assez bien instruite de ce qui se passe au dehors. Tâchez donc d'en être informé par de bons canaux de ce qu'on y a de nouvelles, et rendez-moi compte de ce que vous aurez appris.

Federic.

Nach dem Abdruck3 bei: Preuss, Friedrich der Grosse, Bd. II, Urkundenbuch S. 15.


10354. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 20. September: „Le secours que Votre Majesté envoie ici sous les ordres du général Wedell,4 et qui doit arriver aujourd'hui, l'aurait jamais pu venir plus à propos. Les Suédois ont commencé, depuis avanthier, à s'approcher de nouveau et plus près que jamais de la capitale. Ils ont occupé Ruppin, Fehrbellin et Zehdenick.

Le baron de Seckendorff, qui s'est laissé employer par la cour impériale pendant toute cette guerre,5 et qui y a joué un assez mauvais rôle, vient de passer par Cassel, où il a dit au ministre Waitz

Schœnfeld, 22 septembre 1758.6

La lettre que vous m'avez faite du 20, m'a été bien rendue. Je ne crois pas qu'on aura plus à craindre à Berlin les Suédois, et je me persuade entièrement que, dès que le général Wedell se sera mis en marche de Berlin pour aller en avant à l'armée de Suède, elle se tirera en arrière, ainsi que ce n'est pas de ce côté-là qu'on aura à appréhender.



1 Ein P. S. handelt von dem Process gegen den Oberst von Wolffersdorff.

2 In einem Schreiben an Schmettau vom 14. September hatte der König genehmigt, dass das Haus des Grafen Brühl in Dresden als Lazareth benutzt würde.

3 Es ist nicht gelungen in Erfahrung zu bringen, wo die von Preuss benutzten Handschriften der königlichen Briefe an Schmettau sich jetzt befinden.

4 Vergl. Nr. 10319.

5 Vergl. Bd. XV, 112. 158. 482.

6 Zum 22. September vergl. auch Nr. 10375.